C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de tends dans 7FMR 
2 attestations 
 Page /1 

[1] il me souffist seulement que les sache appliquer à propos, si que bien puissent servir à la fin de l'ymaginacion, à laquelle je tends à perfaire. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 191)
[2] Et c'est, Sire, une des causes principalles pourquoy j'ay bien voulu vous faire ce present Elucidaire, me confiant que vostre vertu et prudence mectra astrologie en sa premiere liberté et franchise, comme estoit du temps de vos dicts predecesseurs, affin aussi que puissiez congnoistre de quoy astrologie vous peut servir, combien, Sire, que je n'entreprans pas de rendre ou assigner sur toutes choses raisons si proffondes, comme bien seroit requis à vostre très sacrée Majesté, ou comme pourroient faire aucuns grans philosophes et astrologiens, qui ont plus vaqué et appliqué leur estude à la profonde specullative que moy, car je ne tends que à une seulle fin principalle, c'est, Sire, que vous puissez congnoistre clerement et evidemment que la science de astrologie est vraye et certaine science, fondée sur fondemens certains, qui sont nombre, mesure, raison naturelle et princippes de phillozophie et que, non sans cause, elle a esté mise au nombre et comme doyenne desdicts sept ars liberaulx, premierement extraitz de ladicte grande, antique et fameuse université d'Athenes, esperant aussi que ceste ellucidacion vous donnera congnoistre et entendre la grande differance d'icelle vraye science d'astrologie et des ars divinatoires et supersticieux, ainsi comme du vray et du faulx, ou du blanc et du noir, du bon et du mauvais et l'erreur et ignorance de noz detraiteurs, laquelle differance jusque à cy n'a esté entendue, sinon par ceulx qui ont voulu veoir et congnoistre que c'estoit des bonnes sciences et des mauvaises et par ainsi pour moy aussi totallement purger et mes dicts livres accuser de ladicte envieuse detracture et faulse et abusive (Fol. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 5)
[3] Là dessus si le coeur me fendoit de douleur, ne le demandez pas : et toutesfois pour ne rien espargner, et monstrer tousjours de plus en plus combien nos guerres civiles ont esté miserables en toutes sortes (car c'est le but où je tends, afin qu'au-moins voyans nos malheurtez nous soyons sages à nos despens) il y eut un soldat de nos troupes (je ne diray pas des nostres) qui fut si denaturé, qu'ayant ouï proferer ce mot, meurtriers, à ceste povre desolée, laquelle en ce conflit avoit perdu cinq personnes qui lui attouchoient de si pres, il mit la main sur la dague et la vouloit fraper. (S746, 590)

Fermer la fenêtre