| [1] | Voz ennemis anciens et naturelz vous assaillent a leur entreprise et viennent chalengier vostre terre et vostre pays sur vous, ilz sont assaillans et vous estes defendeurs, ilz veulent asservir vostre liberté et vous avez a vous deffendre de leur servage, ilz quierent vostre mort et perdicion, et nature vous oblige à defendre vostre sceurté et vostre vie, ilz se efforcent d'oster et ravir par force la vie et la substance de voz femmes et enfans que nature vous contraint a doulcement nourrir et tendrement amer, ilz veulent debouter vostre prince droiturier et seigneur naturel que voz vies et voz corps sont tenuz defendre et tendent occuper le siege royal pour vous defouler soubz leur tirannie. (CHART., Q. inv., 1422, 18) | | [2] | Ilz voient bien les laz qu'Amours leur tendent, Maiz de leur gré dedens les laz se rendent. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 160) | | [3] | Et avec eulx Maintenant l'un ou maintenant les deux Le mainent la ou il n'ose aler seulx, Et il y va dessoubz l'ombre de ceulx Qui pas n'entendentA quelle fin toutes ses euvres tendent. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 171) | | [4] | Mes regars tendent Ou il est, mes pensés l'actendent; (CHART., L. Dames, 1416, 248) | | [5] | Maiz s'ilz entendent Bien qu'est amours quant ilz y tendent, Les plaisans ennuis qu'amours rendent Les cuers afferment et amendent. (CHART., L. Dames, 1416, 287) | | [6] | O excellent, haulte vertu divine, Qui tout parfait, acomplit et termine, Royne puissant, Dame Perseverance, Cil qui retient ta loyalle dottrine, Sans forvoyer le droit sentier chemine De los, de pris, de paix, de souffisance, Car tu vains tout par ta ferme constance Qui de souffrir n'est foulee ne lasse, Mal eur confont et sus Fortune passe Et en tous lieux la vittoire te donne, Dont tu acquiers par raison la couronne Quant les vertuz toutes la main te tendent. (CHART., B. Nobles, c.1424, 408) | | [7] | ainçois du permanent trone de son eternité a regard ententif sur la mutation dez temporelles seigneuries, et leur rechange leurs fortunes, leurs temps et leurs lieux par diverses habitudes et menuz sentiers entremeslez subtillement, qui tous tendent au grant chemin du souverain bien et en louenge du Createur. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 34) | | [8] | Sy di que toutez noz attentes mondaines sont appelleez esperance par analogie et par participation, en tant que leurs fins subalternez tendent en la final et infinie fin et participent de sa bonté, de laquelle lez aultres fins particuliers prennent leur nom et leur bien. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 87) | | [9] | Car hommes sont comme voyageursqui tous tendent a venir au souverain bien. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 154) | | [10] | Tant errerent, a quelque peine, Que devant Thebes, en la plaine,Se sont logiez et leur trefz tendent Ceulx qui a prendre Thebes tendent ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 312) |
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Attestation de 