C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de tende dans 7FMR 
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[1] Mais c'est trop fort que jamais je m'actende A mieulx trouver, quelque part que je tende N'en quelque lieu que mon las cuer se rende; (CHART., Compl., 1424, 324)
[2] L'un escrie, l'autre demande Et a l'autre enseigne et commande Que cordes tire et voile monte, Selons que le vent nous surmonte, Ou lache huynes ou destende Ou plus ou moins le voile tende,Selon que son grant sens veoit Que le mieulx a faire seoit A l'orage, qui s'apprestoit Et qui ja prochain nous estoit. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 47)
[3] Comme il soit voir nature humaine, pour cause de sensualité, estre encline à pluseurs vices, tous tendens au delit et aise du corps, lesquelles choses ne procurent mie les proprietez de l'ame intellettive, comme de sa nature elle tende au lieu, dont elle est venue, c'est assavoir à haultes choses, car, si comme dit Aristote, ou premier de Methaphisique, chascune chose desire estre conjointe avec son principe, car en ce est le terme de toute matiere creé, ycelleame translatée ou corps, lequel est vaissel composé de grosses et materieles substances, qui rent l'esperit empesché et comme lié des operacions intelectives, auquel par procès d'ans convient attendre temps et aage jusques l'instrument par où il doit ouvrer ait par ordre de nature pris convenable croissance, ains que les vertus de l'ame puissent, se petit non, moustrer l'oeuvre de sa subtilleté, et ainsi petit à petit, ou temps de celle croiscence, nature apreste la fantasie et entendement, tout ainsi comme une table rese, comme dit Aristote, en laquelle on peut escripre et figurer ce que l'en veult, si comme nous veons es enfens, que l'en fait aprendre tel art, comme on veult, si n'est mie doubte que ycellui vaissel jeune et nouvel, qui encore n'a experience ne concept, fors de ce qui appete à delices charnelz, comme ignorant encore des speculatives joyes de l'entendement, convient que ses operacions foraines et par dehors soient joyeuses, legieres et de petite coustance, et les inclinacions de l'abbilité sensible tost muées de joye en yre, de vouloir en desvoloir et en autres passions tendres, comme nous veons communement es petiz enfens, en amoderant tousjours ycelles fragilitez jusques en aage perfaitt d'omme, où, adonc quant offuscacion extraordinaire n'empesche l'orguan, c'est-à-dire l'instrument, qui est le corps, par maladie ou aultre accident, l'ame doit ouvrer ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 22)
[4] Car, comme toute chose tende tousjours a sa perfection, se tu reputoies le plus riche plus parfait que toy, tu vouldroies doncques ton estre avoir au sien changié. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 129)
[5] Car nuls n'iert ja si desapris, Se jel pren, qu'il ne soit apris De scens, d'onneur, de courtoisie, Et que ne mette s'estudie En bien et en toute valeur, Et qu'il ne tende a haute honneur, Et que deshonneur enhaïrNe vueille et tous vices fuïr. (MACH., D. verg., a.1340, 23)
[6] Mes appetis plus ne vuet ne demande, Ne, par m'ame, riens n'est a quoy je tende Fors seulement a ce que mes cuers fende. (MACH., J. R. Beh., c.1340, 86)
[7] Lors dist Raisons par mos rassis: "Sires juges, certeinnement Chose n'a sous le firmamentQui ne tende a conclusion: Les unes a perfection Pour pluseurs cas de leur droit tendent; (MACH., J. R. Nav., 1349, 265)
[8] qui vuet, si l'entende, Car dès ore est temps que je tende A l'esprivier ou j'entendi, Quant la prise pour li tendi. (MACH., D. Aler., a.1349, 269)
[9] Aussi faut il que je pas ne m'estrange De Bon Espoir, ne que face l'estrange A Dous Penser, qu'a estre de leur range Faut que je tende. (MACH., F. am., c.1361, 174)
[10] Mais ne pense pas que je tendeA riens qu'onneur ne me commande, Ja Dieu ne place! (MACH., F. am., c.1361, 228)

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