C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de tays dans 7FMR 
10 attestations 
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[1] Je ne parle pas de tous, car assez en est de preudommes constans, mais les meurs que je dy sont plus souvent trouvez en ceulx qui plus mectent avant de plaintes et de murmures, et tant y a, dont je me tays, qu'il ne chault a plusieurs qui tiengne laseigneurie, mais qu'ilz soient prouchains des proufiz et loing des pertes, et plus choisiroient desavouer leur naturel seigneur pour garder et accroître leurs richesses que souffrir perte pour demourer en loiauté. (CHART., Q. inv., 1422, 29)
[2] Et sur ce je baise ceste vraye croix et me tays. (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 220)
[3] Tay toy, tays, tu n'es c'une beste; (LA VIGNE, S.M., 1496, 263)
[4] Ore de li me tays atant. (Mir. enf. ress., 1353, 46)
[5]Sire, je me tays dont tout coy, Puis qu'i prenez esbatement. (Mir. roy Thierry, c.1374, 303)
[6] Lors estoies ainsi que fut Tays Pecheresse qui, pour faire penance, Enclouse fut par divine ordonnance. (CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 157)
[7] Tays toi ou dy parolles bonnes, Sans passer de rayson les bonnes. (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 40)
[8] Je me tays de tres miserables manieres que fait la fole amour de mauvaise charnalité. (GERS., Concept., 1401, 413)
[9] Aussi puet on fere haye et laz et autres choses pour le lievre comme pour le cerf et sangler et autres bestes, selon sa petitesce et sa nature, et moult d'autres engins et soubtivetez, des quieulx je me tays, quar il me samble que j'ay touchié au meilleur de la venerie selon mon petit savoir. proufiz et loing des pertes, et plus choisiroient desavouer leur naturel seigneur pour garder et accroître leurs richesses que souffrir perte pour demourer en loiauté. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 289)
[10] Car encores que le roi eust bon vouloir de me faire du bien, je me tays du bon traittement que je receuz en son pays, si feis biende l'amitié bonne et grande que je congneuz d'aucuns gentilzhommes de sa court en mon endroit, mais bien peu en nombre, si est ce qu'estant destourné par des plus grandz de sa court, mesmes de ceulx qui avoient esté cause de ma venue en icelle, il me renvoya avec ung grand mercy. (S184, 114)

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