C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de tariere dans 7FMR 
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[1] Et en mars environ Nostre Dame perciez icelluy cerisier d'une tariere du gros d'icelluy cep, et parmy le trou dudit cerisier boutez icelluy cep, qui passe tout oultre ung pié de long. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 123)
[2]En tronc, il faut percer l'arbre avec une tariere jusques àla moelle, et y mettre leans par force un greffe, qui ait deuxou trois oeillets par dedans, et soit ce pertuis bien nettoyé etbouché de cire. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 71 r°)
[3]En perche, ou à la hanede, quand l'on perce avec une tariereFrançois une perche de saulx ou autre bois blanc, et quedans les trous à demy pied l'un de l'autre l'on y met à forcedes jettons de tels arbres que voulez planter, et les plantel'on dans terre, si que l'on ne voit que le bout du jetton, puisapres, s'ils sont prins, l'on roigne la perche, et les replante-onailleurs. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 71 v°)
[4]Pour haster l'arbre qui attend trop long temps à porterfruit, faites un trou de tariere en la plus grosse branche de saracine, sans la percer tout outre : et au trou qu'aurez fait, mettezun baston, et l'estouppez de cire : puis recouvrez vostrepied, et l'arbre portera l'annee ensuivant. si que l'on ne voit que le bout du jetton, puisapres, s'ils sont prins, l'on roigne la perche, et les replante-onailleurs. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 85 r°)
[5]Les vers se creent en temps humide dedans les fruits à pepins :et en iceluy temps on doit percer l'arbre avec une tarieretout outre pour le meilleur, le plus pres de la racine que l'onpeut, afin que l'humeur qui cree les vers, distille par là. arbre portera l'annee ensuivant. si que l'on ne voit que le bout du jetton, puisapres, s'ils sont prins, l'on roigne la perche, et les replante-onailleurs. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 85 v°)
[6] Ils ontune malice de se faire abbayer aux carrefours de leur caverne,et tiennent fort en tels lieux contre les bassets, alors qu'onvoit qu'ils sont aux abbais en tels endroits, il est requis frapperdeux ou trois coups de besche, et s'ils ne veulent deslogerpour cela, il faut soudainement les descouvrir avec unetariere : et alors qu'on verra qu'ils seront à l'accul, on ne doitpas percer au droit de la voix du basset, pour-autant que sil'on perçoit droit sur eux, ils retourneroyent dedans les grandscarrefours et cavernes, et feroyent tort aux chiens, à cestecause il faut percer au droit de la voix du basset, avec une tariereronde, car elle enleve sa terre sans qu'elle tombe dedans,puis mettre soudainement une tariere platte dans le pertuisdu rond, à fin qu'il ferme la mere tout au travers de peur quele tesson recule sur le chien : et s'il est possible d'enfermer lechien par le derriere de la tariere, il seroit fort bon, car sic'estoit par le devant, les tessons le pourroyent battre et rudoyer :parce qu'aucunesfois il s'en trouve en un accul six ousept, qui pourroyent battre et rebuter le chien. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 150 v°)
[7] Ils ontune malice de se faire abbayer aux carrefours de leur caverne,et tiennent fort en tels lieux contre les bassets, alors qu'onvoit qu'ils sont aux abbais en tels endroits, il est requis frapperdeux ou trois coups de besche, et s'ils ne veulent deslogerpour cela, il faut soudainement les descouvrir avec unetariere : et alors qu'on verra qu'ils seront à l'accul, on ne doitpas percer au droit de la voix du basset, pour-autant que sil'on perçoit droit sur eux, ils retourneroyent dedans les grandscarrefours et cavernes, et feroyent tort aux chiens, à cestecause il faut percer au droit de la voix du basset, avec une tariereronde, car elle enleve sa terre sans qu'elle tombe dedans,puis mettre soudainement une tariere platte dans le pertuisdu rond, à fin qu'il ferme la mere tout au travers de peur quele tesson recule sur le chien : et s'il est possible d'enfermer lechien par le derriere de la tariere, il seroit fort bon, car sic'estoit par le devant, les tessons le pourroyent battre et rudoyer :parce qu'aucunesfois il s'en trouve en un accul six ousept, qui pourroyent battre et rebuter le chien. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 150 v°)
[8] Ils ontune malice de se faire abbayer aux carrefours de leur caverne,et tiennent fort en tels lieux contre les bassets, alors qu'onvoit qu'ils sont aux abbais en tels endroits, il est requis frapperdeux ou trois coups de besche, et s'ils ne veulent deslogerpour cela, il faut soudainement les descouvrir avec unetariere : et alors qu'on verra qu'ils seront à l'accul, on ne doitpas percer au droit de la voix du basset, pour-autant que sil'on perçoit droit sur eux, ils retourneroyent dedans les grandscarrefours et cavernes, et feroyent tort aux chiens, à cestecause il faut percer au droit de la voix du basset, avec une tariereronde, car elle enleve sa terre sans qu'elle tombe dedans,puis mettre soudainement une tariere platte dans le pertuisdu rond, à fin qu'il ferme la mere tout au travers de peur quele tesson recule sur le chien : et s'il est possible d'enfermer lechien par le derriere de la tariere, il seroit fort bon, car sic'estoit par le devant, les tessons le pourroyent battre et rudoyer :parce qu'aucunesfois il s'en trouve en un accul six ousept, qui pourroyent battre et rebuter le chien. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 150 v°)
[9] Quand lamere est fermee de la tariere platte, il faut faire soudainementla tranchee avec les besches et paelles, à fin d'avoir espacepour ranger un homme dedans : et à l'heure laisser entrer lesbassets en la tranchee, et les faire abbayer en ce lieu là où onpeut voir batailles et assauts de toutes façons. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 151 r°)

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