C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de tardis dans 7FMR 
7 attestations 
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[1] Un ray yssoit de son visage Luisant et cler plus que souleil, Et moult tardis furent si ueil, Amoderez, fermes et seurs, Et tous ses maintiens ot seurs. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 99)
[2] Il est tardis d'avoir oye, Tousjours parle, n'en doubtez mie; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 209)
[3].b., intersequent une l'autre et que par mouvement une passe l'autre et se separe de elle, posé que une soit meue et l'autre non ou ambes .II., car aussi tost ou plus seroient elles separees par le mouvement d'une seulle se il estoit viste ou isnel, comme par les mouvemens des .II. se il estoient tardis. (ORESME, C.M., c.1377, 100)
[4] Et est certain que se le mouvement du ciel estoitplus isnel ou plus tardif au double ou plus, combien que ce fust, et touz les autres mouvemens et alteracions de cibas desquelz il est cause selon Aristote estoient samblablement plus isnelz ou plus tardis, nul ne pourroit apparcevoir ceste mutacion, mais tout sambleroit comme maintenant selon apparence humaine. (ORESME, C.M., c.1377, 420)
[5] T. Mes des autres, c'est a savoir des planetes, les mouvemens sont plus tardis et de chascune sont pluseurs, car chascune [selon] propre cercle etpar son propre mouvement est [meue] au contraire du souverain ciel. (ORESME, C.M., c.1377, 486)
[6] Et, ce il est a ce enclin, il ne recepvera en son conseil si non gens telz qui soient de bonnes meurs, de conversation grave et meure, courtois, humbles et non enflez d'orgeul, promptz a obeyssance, doulz et patiens, beningz et misericors et enclins a clemence, rigoreux aux rebelles, enclins a paix et feables et preudommes en ce que on leur commet et qui soient droitturiers en justice, sages en conseil, discretz a commander, vaillans etcourageux en leurs faiz, meurs en leurs paroles, en adversité non effraez ne esbahis mais seurs et arrestez, en prosperité devotz et constans, sans soy mouvoir, et en zel et voulloir non ardans, mais plus admoderez que esmeuz, non tardis ne pesans a misericorde ; (FILLASTRE, Traité Conseil H., c.1472-1473, 157)
[7] O chevalliers desloiaulx, que vous estes tardis ! (BAGNYON, Hist. Charlem. K., c.1465-1470, 66)

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