C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de tardif dans 7FMR 
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[1] Si dit l'auctorité cy dessus que un prince doit estre tardif à peine, c'est assavoir à pugnir, et prest à guerdonner, et de vouloir toutes les foiz qu'il convient qu'il soit aspre à autrui si que il semble que il soit cruel. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 143)
[2] Et pour ce disoit Tulles : Tu plairas à tous se tu dis pou et faiz assez de biens et, de ce dist l'apostre : Soyes isnel à ouir et tardif à parler. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 168)
[3] Ceste dicte Sobrece se demonstrera en tous les sens de la dame aussi bien que es fais et habiz par dehors, car elle lui rendra le regart tardif, arresté et sans vagueté, la gardera de curiosité de moult de souefves odeurs, en quoy assez de dames ont mis grant cure et despendu foison argent, pour ce que elle lui dira que on ne doit mie procurer ne donner au corps tant de delices, et que mieulx vault que cel argent soit donné aux povres. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 44)
[4]Du temps present comment il m'est, te dis que, non obstant supplicacions et requestes que par force de divers survenus affaires et pertes en la maniere dessus dicte par les floz infortunez souvent courans sur moy, que j'ay aux princes françois qui encore vivent baillees mainte fois, requerant leurs secours, non pas les adjurant par mes merites mais suppliant par l'ancienne amour qui tira mon dit pere par de ça, leur serviteur, et par ses biensfais, a moy delaissie et hors de son lieu et a son petit mainage voulsissent secourir, mais, que je ne mente ne soie ingrate, le secours de aucun d'eulz, comme il m'ait esté assez tardif presenté par assignacion, non de grans choses, encor la longueur de la paie et anuieuse poursuite de leurs tresoriers aucques estaint la value de la grace et merite du bienfait. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 115)
[5] car il estoit tardif et craintif à entreprendre, mais à ce qu'il entreprenoit il y pourvoyoit si bienque à grant peine eust-il sceü faillir à estre le plus fort et que la maistrise ne luy en fust demourée. (COMM., I, 1489-1491, 146)
[6] Et combien que ce soit faulz, quar le monde n'a pas tant duré que ce peust avoir esté, toutevoies, se le mouvement du ciel duroit perpetuelment, ce seroit bien possible, pour ce que le pole artique vendroit la ou est le pole antartique par un mouvement si tardif que il n'est encor pas apparceu. (ORESME, C.M., c.1377, 96)
[7] G. Par aventure que ces raysons ne sont pas purement evidentes ne simplement demonstratives sanz autre chose suppouser, quar nul movement n'est si tardif que encor ne soit autre la moytié plus tardif et autre plus, et ainsi sanz fin oultre toute proporcion, si comme il appert des parties du ciel en approchant vers la pole; (ORESME, C.M., c.1377, 102)
[8] G. Par aventure que ces raysons ne sont pas purement evidentes ne simplement demonstratives sanz autre chose suppouser, quar nul movement n'est si tardif que encor ne soit autre la moytié plus tardif et autre plus, et ainsi sanz fin oultre toute proporcion, si comme il appert des parties du ciel en approchant vers la pole; (ORESME, C.M., c.1377, 102)
[9] Mais yci est a noter premierement que l'isneleté du mouvement de la chose pesante ne crest pas touzjours en descendant, quar se le moien par quoy il est fait estoit plus espés ou plus fort a diviser en bas que en haut, ce pourroit estre tellement que il seroit plus tardif en la fin que au commencement, et tellement que l'isneleté seroit touzjours egualle. (ORESME, C.M., c.1377, 144)
[10] Et pour ce, sera son mouvement plus tardif au double ou secont jour que ou premier, et plus tardif au double ou tiers que au secont, et ainsi ensuienment. (ORESME, C.M., c.1377, 204)

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