C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de taise dans 7FMR 
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[1] Parle qui veult, et qui vouldra se taise, Et qui avra parlé si se rapaise, Car ma fortune est telle et si mauvaise Qu'el ne puet pis pour moy desconforter. (CHART., Compl., 1424, 323)
[2] Dist Jhesus filz Sirach : Le secret qui porte peril dont tu ne t'as à conseiller, ne dis à homme, car plus seure chose est à taire que à prier autre qu'il se taise. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 171)
[3] Or est temps que je retraye vers ma premiere matiere, mais avant, me convient excuser et respondre à .II. articles, de quoy les redargueurs me pourroient presentement et ou temps à venir encoulper de vice : l'un que, ou continue de mon oeuvre, es chappitres là où je parle cy-devant du roy à present regnant et de noz autres seigneurs en louange de eulz et de leurs meurs, que flaterie pour acquerir leur grace ou benefice m'a ingerée à ce dire, car, comme nul homme soit sanz crisme, je me taise de leurs vices et die sanz plus les vertus ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 180)
[4] Si te pri qu'il ne t'en desplaise, Car mieulx vault que li homs se taise Que se qu'il mente par faveur Ne qu'il donne cause ou couleur A ceuls qui après lui venrront De mentir par ce qu'ilz verront Es escrips que ceuls avront fais Qui tendroient pour vrais leurs fais, Dont li acteur blamé seroient Qui tel mensonge escript avroient. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 145)
[5] Que chascune son droit deffende Par son advocat et se taise, Sans que l'une a l'autre contende, Car nous n'aurions meshuy que noise, Qui doibt aller devant, y voise. (Cene dieux, c.1492, 109)
[6] Dont saint Bernart dit: Dame, dame, taise soy de tes loenges qui ne scet ne n'a cogneu ta misericorde. (Mir. ev. N.D., c.1348, 60)
[7] chascun en paix se taise. (Mir. roy Thierry, c.1374, 327)
[8] Taise toy, femme! se taise. (Pass. Auv., 1477, 130)
[9] Mays je m en taise de present. soy de tes loenges qui ne scet ne n'a cogneu ta misericorde. (Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 80)
[10] S'il parle, on lui dist qu'il se taise Et qu'en son prunier [ce qu'il dit] n'a pas creu. (VILLON, Test. M., 1461-1462, 51)

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