C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de tais dans 7FMR 
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[1] De ce me tais a tant et dy pour retourner aux difficultez que nous querons que, ainsi que de longue maladie dont les membres sont alterez et corrumpuz ne peut on recouvrer a garison sans divers assez et mutacions merveilleuses et recidives, aussi ne povons nous gecter de ceste tribulacion tumultueuse et entremeslee sans souffrir mains doubteux assaulx et mortelx perilz et la contagieuse infection qui entre nous court ait prins son cours, si que par aprés les choses retournent a leur nature. (CHART., Q. inv., 1422, 45)
[2] Et se plus large estoit la finance, l'aide et la revenue, assez y a gens et besoingnes ou employer comme souldees de gens d'armes, estat de seigneurs, mises d'engins de guerre, fraiz d'armees de mer, voyages d'ambassadeurs, presens aux estrangiers, dons a ceulx qui servent, biensfaiz aux aidans, corrupcions aux nuisans, et plus y a dont je me tais a tant que ceulx qui sont plus tenus de servir se font plus chier achater, et convient traire par largesse les pluseurs a faire leur devoir ou loiauté ne les povoit mener. (CHART., Q. inv., 1422, 51)
[3] Mais je me tais De tout mon fait, et le delesse en paix. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 181)
[4] Qui parle a moy, je l'escoute et me tais Et pense ailleurs s'a force ne me vains. (CHART., Compl., 1424, 326)
[5] Laisse faire autruy et te tais! (CHART., E. Dames, 1425, 363)
[6] Ou que je suis, ou que je vais, Quoy que je dy ou que je tais, Vous avez le cuer qui fu mien. (CHART., R. Bal., c.1410-1425, 385)
[7] Cruaultez laides et hideuses Vi en plusieurs seigneurs honteuses, Et du demourant je me tais. , Vous avez le cuer qui fu mien. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 16)
[8] Du demourant me tais adés, Pour cause de briefté, mais tant Y fu Hector fort combatantQue, tout ainsi comme oysillon Fuient devant l'esmerillon Ou devant faucon querant proye, Fuyoient Grec devant sa voye, Car tous les occïoit a tire. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 96)
[9] De leur regrais me tais atant, Car ennuis est d'en parler tant, Mais je ne dis pas la moitié De ce que trouvay ou dictié. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 140)
[10] Si vi maintes estranges choses Ou pais de Judee encloses, En Jherusalem meismement Dont me tais, car communement Y vont gent en pelerinage, Si scet on assez ce voiage. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 55)

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