C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de tailles dans 7FMR 
67 attestations 
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[1] Pastissages Et truages, Tailles pour paier les gages Ou se font les grans cabas; (CHART., L. Paix, a.1426, 414)
[2] Se aucun les vouloit offendre, Estre tout prest a eulx deffendre, Com le pasteur a ses ouailles, Sanz cruaulté, ne mailles tailles. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 148)
[3] Le monde mist tout en desroy, Car n'i avoit prince, ne roy, A qui ne voulsist courre sure, Et cil leur apprist la morsure D'armes porter et de batailles,Et de faire toultes et tailles Sur le peuple, et payer treü, Qui puis est partout acreü. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 184)
[4] Tailles, ne à quelconques charge ne les impose oultre la necessité de soustenir ses guerres si que droit le permet, les tiengne en paix, et que nul ne les oppresse ne face grief afin que cause n'aient d'eulx esmouvoir ne occuper en autres choses ne mais à leurs labours et mestiers, leur soit debonnaire et benigne en parolle s'il eschiet que à lui parlent, et favorable à leurs justes peticions, de cruaulté nullement mise vers eulx, ains vueille que ilz soient traictiéz aimablement. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 137)
[5] Ne lui fauldroit mettre subsides, Tailles, gabelles ne aides Pour soustenir diverses charges Ne pour armer naves ne barges, Pour aler conquerir contrees Ne pour deffendre les entrees De terre ou pour grant guerre faire. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 143)
[6] Semblable louenge povonsdire de nostre bon roi Charles, successeur par espace d'ans du dit Cloudovée, car, comme il soit de droit escript et loy que tous princes naturelx puissent user et prendre sus leur subgiez en certains cas neccessaires comme pour soustenir les guerres et deffenses du reaume et du bien commun et autres cas, et les contrandre ad ce, se besoing est, ycellui nostre debonnaire roy, comme il fust maintes fois oppressés de grans armées et grans garnisons faire et tenir contre ses annemis, dont par neccessité convenoit trouver hastives chevances de finance, adonc ycellui juste roy pensoit comment, au moins de griefs subz ses subgiez, pourroit avoir aide, non mie asseant tailles grieves, ne dures toultes, ne en prenant joyaulx des dames, ne les deniers des vesves, comme jadis plusieurs fois fu fait à Romme, es cas de neccessité, et en ceste partie bien avoit retenu la parole, que dit Tybere l'empereur à ses conseilliers, qui, une fois à lui distrent que il povoit bien lever plus grant treub et plus grant subside sur ses subgiez qu'il ne faisoit ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 68)
[7] Lors par quantité de cens et de milliers furent les assemblees d'iceulz alouez, non estranges mais loyaulz subgiez, qui atout fers aguz de diverses tailles s'embatoient es gastines remplies d'estranges semences non propices a la nature de mes hommes, qui vergiers portans fruis estre souloient. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 22)
[8] Il n'y en avoit pas quatre cens arméz de cuyrasses, et sy n'avoyent pas ung seul serviteur armé, à cause de la longue paix, et que en ceste maison ne tenoit nulles gens de soulde pour soullager le peuple de tailles. (COMM., I, 1489-1491, 27)
[9] Oultre, luy faisoit dire comme l'assiette de Champaigne et Brye leur estoit propice à tous deux, et que, si le roy d'aventure le vouloit fouller, du jour au lendemain il povoit avoir le secours de Bourgongne, car les deux païs joingnent ensemble, et si avoit son partaige en assez bonne valleur, car il y prenoit tailles et aydes et n'y avoit le roy riens que l'hommaige et ressort. maintes fois oppressés de grans armées et grans garnisons faire et tenir contre ses annemis, dont par neccessité convenoit trouver hastives chevances de finance, adonc ycellui juste roy pensoit comment, au moins de griefs subz ses subgiez, pourroit avoir aide, non mie asseant tailles grieves, ne dures toultes, ne en prenant joyaulx des dames, ne les deniers des vesves, comme jadis plusieurs fois fu fait à Romme, es cas de neccessité, et en ceste partie bien avoit retenu la parole, que dit Tybere l'empereur à ses conseilliers, qui, une fois à lui distrent que il povoit bien lever plus grant treub et plus grant subside sur ses subgiez qu'il ne faisoit ; (COMM., I, 1489-1491, 169)
[10] D'argent contant il y en a bien eu en d'autres maisons plus largement, car le duc Philippes n'avoit de long temps point levé de tailles; (COMM., II, 1489-1491, 93)

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