C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de taiches dans 7FMR 
9 attestations 
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[1] Chevalier doit estre entechié De .VI. taiches principaument: Dieu doit amer premierement, Lui doubter, craindre et obeir; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 76)
[2] Elle est l'odour de conscience, Elle est douçour de pacience, Elle oste les taiches du corps, L'ame adoucist et restraint lors Le flux des cogitacions Qui est en dissolucionsPar pensées ordes et vaines Des povres natures humaines; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 82)
[3] Or ne puet ce miroir curer Les aultres, sanz soy escurer, Que par son obscurté obscure Mainte abbaye et mainte cure Et mains autres vont obscurant, Par ce que d'eulx ne sont curant Les griefs taiches de ce miroir, Qui fort nous empesche a veoir, C'est assavoir femmes et hommes, Au jour d'ui quele et quelz nous sommes. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 171)
[4] Sur ce ruissel et sur la rive Qui de la fontaine desrive Douce et clere, luisant et belle, Fait bon resgarder et sa selle Fichier illec et demourer, Et en ce ruissel bel et cler Fait gracieus mirer sa face Et c'om recongnoisse par grace Le jour de sa nativité En ce miroir d'umilité, Afin que, se l'en a taiche orde Ou visaige, que l'eaue sorde, Lave, nettoie, efface a plain Le visaige de taiches plain; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 203)
[5] En ces ruisseaulx sont lavez lors Les dolens pechiez vils et ors Et les taiches de la povre ame, Et purgiez du corps li diffame, Et par dedenz ce ruisselet Sont li vestement ort et let De l'ame monde et de l'ordure Des gros pechiez et leur laidure; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 216)
[6] En l'un des ruisseaulx sont laissées Ordes taiches et abaissées, En l'autre sont les choses mondes; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 217)
[7] L'eaue est a la cendre meslée, Mais elle est par avant coulée Sur le cendrier, si que ne passe Si tost et par ce point efface Les taiches qui sont sur les draps Plus de legier sur le bourras, Et les rent beaux, buez et blans. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 218)
[8] Ainsis est l'ame nettoiée Des taiches dont fut ordoiée Du pechié, du sang omicide, D'envie qui n'a frain ne bride, De l'orde puour de luxure, De la legiere pourreture Et du fiens de couvoitise, De l'ort menstre qui flue a guise D'une vile et orde singesse Que pour horreur declarer lesse. , se l'en a taiche orde Ou visaige, que l'eaue sorde, Lave, nettoie, efface a plain Le visaige de taiches plain; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 219)
[9] Tu as beauté corporelle, mais saiches que trop plus belle, plaisante et desirable est celle de ton ame, a laquelle garder tu doys mettre toute ta cure, o ame devote, tellement que point tu ne soyes halee par l'ardeur de luxure, enflee par orgueil, noire et tachee par envie, aveuglee et chascieuse par mescreance et ignorance, begue ou muette par paresce de Dieu loer et de prier, ridee par fraude et duplicité, puante par mauvaise renommee, et ainsy des autres taiches qui corrompent la beauté espirituelle, si que le benoit Filz de Dieu puisse dire de toy, quant telle te regardera, les paroles proposees : Ma mie est celle Qui toute est belle : Tota pulcra. (GERS., Concept., 1401, 418)

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