C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de tachee dans 7FMR 
8 attestations 
 Page /1 

[1] Tant sceit chascun que la cité qui a esté sur toutes les autres, a esté tachee de murmure et de desobeissance, a englouty toute celle pecune dont tu parles cy devant, et que le peuple d'icelle a entonné et recueilly la gresse du labeur et conquestz des autres pars du royaume et les derrenieres espargnes des nobles hommes, comme le gouffre et l'abisme ou tout est descendu, puis en a rendu ce guerredon que l'ampostume de son orgueil, enflee de trop avoir, est crevee de toutes pars et a respandu partout le venin et la poison de cruelle et horrible sedicion et les oeuvres de inhumaine tirannie. (CHART., Q. inv., 1422, 41)
[2] Laquelle par la grace de Dieu de jour en jour fleurissoit, multiplioit, croissoit, augmentoit et appendoit ses branches deça et dela, en long, en large et en travers plus que n'avoit faict depuis le temps du noble roy Clovys, qui par permission divine fut le premier cultiveur du courtillage d'icelle fleur du lix, qui estoit belle, blanche, fresche, tendre et necte, sans fraction ne brisure aulcune, ne sans estre tachee, maculee, ne souillee en rien du monde. (LA VIGNE, Ress. chrest. B., 1494, 114)
[3] En dueil passé ay mal qui sans fin dure, Et ma santé d'infeccion tachee ; (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 15)
[4] Mais si Fortune contre toy se ralye Et te combat, Sans qu'ais rien faict qui deust mouvoir debat, Dont corps ou biens ayent, en leurs cas, rabat, Prent ce qui vient com si c'estoit esbat Et soit cachee Ta passion et dedans attachee, Si que dehors n'aye la face tachee Juc Attrempance l'ayt traicte et arrachee Pour bonne fin, A quoy viendras sans doute a la parfin, Si mouvemens premiers restrains, affin Que par Prudence, la berille tresfin, Ays propos ferme Sur Raison prins, qui en bien le conferme. (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 81)
[5] Car la dicte Tullie, faite desvee par lez furiez ou forceneriez d'Enfer venjans la mort de son premier mari et de sa seur avant par lé occis, fist passer son char a travers et par dessus le corps son pere, si que en son char en saillant du sanc de lui, elle, honie et tachee ou enchoutie d'iceli meisme sanc, porta a son hostel partie de la occision et du sanc d'icelui. (BERS., I, 1, c.1354-1359, 82)
[6] Veez cy la dame que on dit toute belle, mais dessoubz moy a esté maculee, tachee et prostituee par pechié originel ! (GERS., Concept., 1401, 404)
[7] Tu as beauté corporelle, mais saiches que trop plus belle, plaisante et desirable est celle de ton ame, a laquelle garder tu doys mettre toute ta cure, o ame devote, tellement que point tu ne soyes halee par l'ardeur de luxure, enflee par orgueil, noire et tachee par envie, aveuglee et chascieuse par mescreance et ignorance, begue ou muette par paresce de Dieu loer et de prier, ridee par fraude et duplicité, puante par mauvaise renommee, et ainsy des autres taiches qui corrompent la beauté espirituelle, si que le benoit Filz de Dieu puisse dire de toy, quant telle te regardera, les paroles proposees : Ma mie est celle Qui toute est belle : Tota pulcra. (GERS., Concept., 1401, 418)
[8]De l'application de vesture curieuse dist saint Jerome a la Mere et a la fille : «La vesture porte le jugement du corage taisant, s'elle n'est pas tachee, se tu le traines sur la terre affin que tu sambles plus haulte, se la roube par soubtiveté est descousue affin que par dedens on voie quelque chose apparant, s'elle ceuvre che qui est lait et desceuvre che qui est plaissant. (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 373)
[9]La fermiere bien cognoissante, estimera tousjours la vachede moyenne taille, de quatre à cinq ans, et de couleur noire,mouchettee ou tachee de blanc, et de noir, qui ait le ventregrand, large fronc, l'oeil noir et ouvert, la corne polie etnoire, l'oreille bien velue, la machouere serree, le mufle gros,le poil poly et espes, la corne petite et peu fenduë, les jambescourtes, les cuisses grosses, le col long et gros, la poictrine large,et le piz grand et gros, et ne la laschera au taureau que surle troisieme an, et non plustost qu'au commencement de Juing,jusques à quarante jours apres, à la force des herbes nouvelles,afin que si elles sont pleines de ce temps là, elles veellentà la prime-vere, et aux nouvelles herbes, la gardera de dangerles dix mois qu'elle portera, et depuis le huitiesme la feranourrir en l'estable, de bons fourrages en yver, et en Esté desmeilleurs bourgeons qu'elle pourra recouvrer : ne la fera trairepour son usage que deux mois apres qu'elle aura veellé, auqueltemps elle la fera aller aux champs : et ne luy donnera sonpetit pour allaicter, qu'au soir quant elle sera de retour, en mangeantson fourrage fraiz, pres de l'estable. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 10 v°)
[10] Pour en estre plus certain, s'iln'apparoist aucun de ces signes, arrachez luy à contrepoil unepoingnee de soye de sur le doz, si elle est nette et blanche à laracine, il se porte bien, si elle est sanglante, ou autrement tacheeil est malade. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 25 r°)

Fermer la fenêtre