C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de souventefois dans 7FMR 
17 attestations 
 Page /2 

[1] Et meismes a deceulx qui ne les congnoissent en estranges terres, en qui je me fiche diversement, si les fais entrebatre souventefois et questionner meismes es choses qui riens ne leur touche, disant l'un contre l'autre: tel seigneur a droit pour tel cause; (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 80)
[2] Certes si sont souventefois plusieurs y a. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 84)
[3] Aussi courent, si com moy semble, Seculiers et cloistrés ensemble, Mais ne viennent pas au degré Souventefois du lieu secré Ou toute personne doit tendre: Les seculiers veulent entendre Aux mondaines possessions, Qui leur font les occasions D'y remanoir sanz departir, Jusques la mort les fait partir De ce monde; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 235)
[4] Et pour ce trop je me merveil De mariaige temporel Encontre l'espirituel, Et comment ceuls qui s'apperçoivent Ou temporel tant se deçoivent, Ou il n'a que doleur et paine D'ardeur, de cuisançon mondaine,Comment a l'autre ne s'aerdent, Ne pourquoy tant de gens se perdent Souventefois sanz ce congnoistre, Qu'a paine puent ceuls du cloistre Eulx sauver. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 245)
[5] Mais qui a habit honourable, Il est a chascun agreable, Bien venuz et bien receuz, Et souventefois pourveuz D'estat ou d'autre chose bonne. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 282)
[6] Celle royne prinst des meilloursConseilliers, barons, gens d'Eglise, Qu'elle pot, et par bonne guise Et sainctement se gouverna, Et son filz le roy ordonna Es lettres d'Escripture saincte, Et par maniere de complainte, Souventefois la saincte dame Lui moustroit le salut de l'ame, Comment l'en devoit Dieu doubter Et pechié mortel rebouter, Disans: " Chier filz, plus chier aroye Vous veoir mourir, se pouoye, .II. fois, se vous aviez corps tel, Que ce que par pechié mortel Eussiez Dieu, vostre creatour, Offendu par un tout seul tour. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 307)
[7] Marthe put mainte povre gueule, Et reçut Dieu souventefois Corporelment, et croire dois Qu'en la fin en l'estat mondain Arriva bien au flum Jourdain, C'est a dire a celle fontaine Qui est de compuncion plaine, Ou creature ne perit. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 325)
[8] Ne veons nous ou temporel Es batailles, es ars mondains Que le plus est vaincu du mains Souventefois par pourveance, Par advis et bonne ordenance, Pour ce que le moins s'advisa Contre le plus et tant visa Par diligence et grant advis Que le plus fut du moins ravis, Destruit, soubmis et subjuguez? (DESCH., M.M., c.1385-1403, 359)
[9] Et la biauté ma dame desirée, Qui n'a nul per, souventefois remir En ce penser et en ce dous desir. (MACH., L. dames, 1377, 92)
[10] Mon Dieu, a vous je me rens,coulpable de tant de maulx que l'horreur d'y penser m'a souventefois voulu oster le hardement de plus me oser nommer vostre creature, mais confiant de voz benignité, amour, clemence et doulceur, a present en tel honneur, reverence et humilité qu'il m'est possible, tresdesplaisant que mieulx ne le puis faire, vous cry mercy des ingratitudes, offenses et inobedience que puis le temps de ma naiscence ay commis contre le plaisir de vostre pardurable seigneurie, faisant humble supplication a vostre amyable, piteuse et debonnaire misericorde qu'il lui plaise evocquer davant elle ma damnable et criminelle cause, pendante devant la fureur, rigueur et yre de vostre tresredoubtee justice, et ne souffrir contre ma povre ame, ouvraige de voz sainctes mains, estre donnee la sentence deue et qui appartient a ma desserte, mais a l'exaltation, louange et magnificence de vostre souveraine majesté me vueillez impartir une belle, ample et planiere remission, signee du sainct signe de vostre fructueuse croix et selee du seau des armes de vostre tresprecieuse, louable et glorieuse passion. (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 32)

17 attestations 
 Page /2 
Fermer la fenêtre