C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de souloyent dans 7FMR 
6 attestations 
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[1] En ce temps, vindrent les nouvelles Au roy Phelippe que rebelles Villes et chasteaulx luy estoyent, Qui rendre treü lui souloyent. (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 33)
[2] et entrent en murmures et machinations, demandans plus hardiement qu'ilz ne souloyent et se courroussent quant on leur reffuse. (COMM., I, 1489-1491, 109)
[3] Nul ne vint au devant de moy comme ilz souloyent faire. (COMM., I, 1489-1491, 208)
[4] Anciennement les nobles souloyent vendre leurs terres pour aler conquerir honneur en estranges terres; (JUV. URS., T. rever., 1433, 87)
[5] Et, si le droit fuit avec le change, les bons chienz demourront touz coys et ne voudront tourner arriere ne requerir ou iront avant par ou le change va, pour ce que leur droit y va aussi, mes ce sera lentement et sanz crier, quar ilz n'osent ne veulent chascier tant comme leur droit soit avec le change, espiciaument au jour d'ui ou il n'a nul chien baut ne si bons chienz d'assez comme ilz souloyent estre, aussi n'a il de nulles autres creatures. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 205)
[6] Et, s'il a biau titre par la ou les loux s'en souloyent aler les autres nuyz quant ilz avoient mengié, la les doit il mettre, supposé qu'il y eüst mauvais vent pour les levriers, quar o tout cela s'en vendront ilz plus voulentiers par ilec que par autre part. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 240)
[7] Toutesfois pour retourner à nos Tououpinambaoults, depuis que les François ont hanté parmi eux, ils n'enterrent pas si coustumierement les choses de valeur avec leurs morts, qu'ils souloyent faire auparavant : mais, ce qui est beaucoup pire, oyez la plus grande superstition qui se pourroit imaginer, en laquelle ces pauvres gens sont detenus. (S746, 474)
[8] Apres donc que Mechmet eut donné la Moldavie à Uladus (en faveur d'un sien frere duquel le meschant abusoit) son premier chef d'oeuvre fut, que s'estant fait le plus fort dans le païs, il se saisit des plus apparens, dont, à cause de leur credit, il pouvoit soupçonner quelque changement et revoltes, lesquels il ne se contenta pas de faire mourir de quelquemort simple et legere, mais les fit empaller tous vifs, ne pardonnant pas mesme à un seul de leur famille, jusques aux femmes et petis enfans : tellement qu'on dit qu'en peu de temps il fit mourir plus de vingt mille personnes, desquels il donna tous les biens à ses gardes et satellites, ensemble les charges, ofices et dignitez qu'ils souloyent tenir. (S746, 574)

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