C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de seullement dans 7FMR 
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[1] Amitié s'est retraite, et chacun l'a rapellé a soy seullement, et enclose a son cueur sans partir. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 15)
[2] non pas le devoir et le sacrifice seullement ont ilz en mesprix, maiz se hontoient de vestir l'abit et garder l'estat de leur profession, et tiennent a honte l'ordre dont ilz convoitent et prisent tant l'emolument. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 55)
[3] Tant seullement en sont les prestres dispensateurs et ministres, et Dieu en entendra la rayson et le compte sur ceulx qui le veullent possider comme leur chose, et enrechir leurs parens, et acroistre leur temporel patrimoine. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 57)
[4] Que ont il gardé des excellences seigneuriaulx, et retenu dez dignités des princes, fors seullement le nom faint et vain dont leurs oeuvres lez desmentent et desdient? (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 66)
[5] Encor voys tu que le pacient malade se esvertue et prent espoir de sa guerison, pour seullement povoyr soy plaindre et parler au mire. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 152)
[6] Mais dist Senecque que cellui n'est pas vertueux qui seullement le semble estre, ains cellui qui en fait les euvres. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 64)
[7] Et contre ceulx qui dient les honneurs changent les meurs, ilz ne donnoient mie les offices ains que le sens fust venus ains actendoient le sens estre venus devant, et mesmement es offices d'armes les plus sages et les plus excitéz les avoient, car ne leur souffisoit mie que homme fust seullement bon de la main se sens d'armes n'estoit avec, comme ilz tenissent que plus prouffitoit mesmes es fais de chevalerie sens que force, et se aucun eust fait quelque entreprise follement et hors ordre de droit d'armes et de raison et toutesvoies bien en fust ensuivy au chevetain pourtant en a cellui qui l'avoit faicte ne lui eust ja estre atribuée à honneur, mais à aventure. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 82)
[8] Pour Dieu, pour Dieu, tres nobles et excellens princes françois, chevalerie, et tous autres nobles presans et à venir, que ceste chose et mortel peril ne parte jamais de voz memoires par pitié de vous meismes, si que plus ne soit souffert sourdre contens dont si detestable inconvenient puist nul temps avenir, ne oublié ne soit et mis si comme neant les ruines, destructions, effusion de sang, cruaultéz orribles, apovrissemens, inreverence de peuple vers souverain seigneur, dames, damoiselles, vesves et orphelins demourées à cause de ce meschief, tout en la fourme et maniere dont il lui poise que la povre Christine, vostre humble servante, par ses piteux et plourables epistres dont disoit ains le Coq et encores de paour que plus n'aviengne ne s'en puet taire, et en peril de pis, de laquel chose n'en a mie gardé quelconques sens commune, mais seullement prudence divine par evident miracle, dont Dieux louéz soit. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 136)
[9] L'autre partie s'estent seullement en fait de pecune, c'est de donner plantureusement, tant argent comme choses qui le vallent, et ceste est appellée largece. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 148)
[10] Et qu'il soit vray ceste liberalité et largesse estreplus convenable à prince que autre est chose clere, car pourquoy furent establis les princes sur terre ne mais pour aidier et secourir par auctorité de puissance, de corps, de parolle, de peine, de reconfort et tout aide non pas seullement les subgiéz, mais semblablement tous crestiens, estranges et privéz, qui besoing en avoient et requerir les vendroient, si comme l'eglise se elle estoit d'aucun tirant oppressée ou foullée, dames, vesves, orphelins, autres princes crestiens guerroyéz à tort, et generalement tout homme de leur pouoir ayant juste cause et qui les en requeist, ainsi que jadis le faisoient les rommains, qui à nul ne failloient aidier doivent de leur parolle en justice soustenant, diligemment vacquier à toutes choses bonnes et prouffitables à la chose publique, pardonner voulentiers à ceulx qui se repentent et pardon requirement, octroyer graces et telz choses qui proprement affierent à prince, lesquelles, quant voulentiers et acoustumeement sont faictes, est droit liberalité. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 148)

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