C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de sers dans 7FMR 
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[1] Et puis que Dieu ne t'a donné force de corps ne usaige d'armes, sers a la chose publique de ce que tu pués, car autant exaulça la gloire des Rommains et renforça leurs couraiges a vertu la plume et la langue des orateurs comme les glaives des combatans. (CHART., Q. inv., 1422, 65)
[2] Il me suffit qu'Amours m'accueille, Quelque douleur que j'en recueille, Entre ses sers. (CHART., L. Dames, 1416, 247)
[3] Pour prendre un seul servant, je sers Amours, et servie m'assers, Dont j'ay piz que je ne desers Pour louyer, mez Amours a qui je me soubmez Livre a sa court entre les mez Tousjours Douleur pour entremez: Trop s'empliroient, Saouleroient et rempliroient Ses servans, si n'acompliroient Leur service et s'en partiroient, Comme j'entens, En trouvant cause de contens, Car pou de servans sont contens D'endurer grant aise long temps; (CHART., L. Dames, 1416, 247)
[4] " M'aist Dieu, sire, sauf vostre grace, Fault il, se je sers ung seigneur Lasche, failli, qui ne pourchasse D'estre vaillant ne son honneur, Ou se j'ay ung prince si beste Que les bons il ne recognoisse, Qu'a sa folie je m'areste Tant que mon honneur je n'acroisse? (CHART., D. Her., p.1415, 425)
[5] Ainsi la divine justice, qui est droicturiere, ne peult souffrir ceux seignieurir sur les hommes qui sont sers a pechié. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 42)
[6] Tout ainsi que bien d'entendement est le souverain des biens, car à lui tous les autres obeissent, par quoy naturelement les hommes sages soient seigneurs des autres, et ceulz qui deffaillent d'engin soient naturelment sers, car meismement ainsi nous le veons [entre le corps et l'ame], que naturelement le corps sert et l'ame seigneurist, comme nous veons les operacions du corps obeir aux affections, lesquelles sont vertus de l'ame, ainsi comme raison seigneurist sensualité, et ainsi comme toutes les ars et science se convienent à une souveraine, laquelle a nom sapience, ainsi est-il des hommes ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 159)
[7] Et si, pour avoir embatusEn mariage estroictement, Pour laissier le gouvernement, Avec la dispensacion De l'ostel et de la maison A ta femme, cuides tu mie Que plus fermement ta mesgnie, Uns bons sers, uns loyaulx varlès, T'obeisse, et auquel tu lès Ton vouloir et ton ordonnance Tant sur le fait de ta despence Comme aultrement et sur son blame, Que celle qui se tient pour dame, Et qui fera sa voulunté, Non ce que tu as commendé? (DESCH., M.M., c.1385-1403, 65)
[8] Ce qui jadis fut franc est sers; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 164)
[9] " Maintes autres paroules dures Lui dist, pour ce qu'il amoit Dieu Qui l'avoit versé de son lieu Pour esprouver sa pacience Et congnoistre sa conscience, Ainsi que s'elle voulsist dire: " Tu sers Dieu qui te veult despire; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 196)
[10] C'est cellui qui nous ama tant Qu'il se fist sers pour nous franchir Et povre pour nous enrrichir; esprouver sa pacience Et congnoistre sa conscience, Ainsi que s'elle voulsist dire: " Tu sers Dieu qui te veult despire; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 242)

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