C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de serai dans 7FMR 
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[1] Vous savéz bien, monseigneur, que si je m'en vois, que l'on le me dira et si ne sçay par ou je puisse passer en seureté, carj'ai icy beaucop parlé contre ce duc de Milan avant la conclusion de la ligue, et le jour qu'elle me fut dicte, et y a eu maint debat parmy ses Veniciens avant la conclurre, mais puis qu'ilz y sont, en tout et partout s'en vouldront montrer les chiefs, mais mains perilleux contre la personne du roy ny a le vouloir de tous poinctz fouller que les autres, mais je ne serai plus bon de riens traicter avecques eux veu la façon comme nous sommes departiz. (0304, 231)
[2] Vivre ne puis en ce poinct estonné: Ne serai ge jamais de mal delivre? (LA VIGNE, S.M., 1496, 195)
[3] Las, en douleur tousjours serai ge? : Ne serai ge jamais de mal delivre? (LA VIGNE, S.M., 1496, 465)
[4] Pren cuer et va seürement Vers ta dame, que vraiement Gaite, escuz, deffense et fortresse Te seray bonne, et la promesse Que je t'ay promis, te tenrai, Et sans priere a toy venray, Com celle qui serai tes chiés En tes biens et en tes meschiés. (MACH., R. Fort., c.1341, 116)
[5] et se lors me dueil, Se vous n'avez le cuer et l'ueilVers moy, je serai mors de dueil En sa presence. (MACH., R. Fort., c.1341, 121)
[6] Car, dame, se vous l'avouez, La serai ou je sui vouez; (MACH., R. Fort., c.1341, 135)
[7] Se vous pri qu'il vous en souveingne Et que pité de moy vous preingne, Car si vostres sui et serai Que jamais autre n'amerai. (MACH., R. Fort., c.1341, 135)
[8] Nompourquant soit toute certeinne Que mes cuers nuit et jour se peinne A fin qu'elle sache de vray Que loiaument, tant com vivray, Serai siens de volenté vraie; (MACH., D. Lyon, 1342, 168)
[9] Dont se tu a ce point m'as mis Que je soie a l'oisel amis, Fay m'en dont, s'il te plaist, joïr Pour faire mon cuer esjoïr, Ou je serai a grant meschief, Et se n'en venrai hui a chief; (MACH., D. Aler., a.1349, 259)
[10] Et vraiement, s'envers li bien besong, En si grant saut Serai que mais mon mal que trop ressong Ne priserai la value d'un cong, Car de joie n'arai, bien le tesmong, Jamais deffaut, Et si raray bon espoir qui me faut,Ne de desir qui me point et assaut Ne priseray rien l'estour ne l'assaut, Ne pres ne loing. (MACH., F. am., c.1361, 171)

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