C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de sensibles dans 7FMR 
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[1] Bonnes gens sont doulx et paisibles, Tout semblent ilz petit sensibles Aux honneurs et serimonies Flateuses, dont gens sont honnies, Mais ilz sont sages en leurs fais Et par mers voyagiers perfais. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 20)
[2] Tout ainsi que es choses sensibles et es especes, es apprehencions, es vertus et es aages il ait ordre et mesure, et par successions se reduisent à fins, comme l'omme en soy au regart des basses substances soit chose moult perfaitte, car, si comme Aristote dit ou Livre des secrez, quant le tres hault, c'est Dieu le glorieux, eut proposé faire homme pour ce qu'il fust à sciences dispost, son corps constitua ainsi comme une cité et l'entendement il establi son roy et l'assist ou souverain lieu de lui, etc., et aussi ou LIIIe, que on nomme Des bestes, il le dit la plus tres haulte des choses si cogneues, car, si qu'il est là dit, les parties de lui sont disposées à la equippollence des assietes du monde, pour quoy, comme homme soit si notable chose que chascun soit un roy et chascun soit un monde, fu comme neccessaire establir ordenances, c'est assavoir lois telles que non pas seulement en ensuivant l'ordre de l'univers, lequel est un tout seul monde, et homme est plusieurs, pourle bien et utilité de chascun, ceulz, qui seroient rebellés par sauvages coustumes, fussent ramoderez des limes de raison ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 31)
[3] Et donc, comme il appere qu'ilz cuidassent l'eaue premiere et plus ancienne des dieux, lesquelz dieux puet estre ilz entendoient estre les corps du ciel ou autres corps sensibles, car encore des choses separees n'avoient congnoiscence, il dit que nulle plus ancienne opinion de ceste n'a esté es choses de nature, laquelle soit congneue. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 64)
[4] Et mettoient le ciel et toutes choses sensibles estre faictes de nombres. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 68)
[5] Or mectez voz espritz sensibles A mon present esdit comprendre, Que de Dieu les faiz invisibles Vous fera de tous poincts entendre. (LA VIGNE, S.M., 1496, 571)
[6] Mais comment que cils feus sensibles Soit au cuer, il est invisibles, Et aussi est cils qui l'alume. (MACH., R. Fort., c.1341, 69)
[7] Se tu le fais sur tel raison, Diex, qui sur touz est rois possibles, Ta foleur pour euvres sensibles Aceptera, je te plevis. (Mir. parr., 1356, 9)
[8] G. Apres il oste une objection, quar, par aventure, aucun diroit que hors le ciel est .I. infini insensible et pour ce dit il: T. Et toutesvoies, touz cors qui occupent lieu sont sensibles, et donques dehors le ciel ne a corps quelconque, ne infiny ne autre, quar se corps estoit hors le ciel et il fust sensible, il seroit en temps. (ORESME, C.M., c.1377, 124)
[9] Item, l'eaue approche encore plus que la terre a figure sperique sanz monz et sans vaulz, mais seulement sont en elle aucunes fluctuacions sensibles a cause des venz ou autrement. (ORESME, C.M., c.1377, 400)
[10] Item, il ne pourroit ainsi estre que ce ne fust apparceu meismement en ces choses qui sont opposites, et de tant sont elles plus sensibles et plus apparcevables comment elles sont plus prochaines les unes des autres. (ORESME, C.M., c.1377, 428)

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