C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de sensible dans 7FMR 
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[1] Or n'est possibleQu'elle face autre, ou plus sensible: Prendre autre cuer est impossible; (CHART., L. Dames, 1416, 260)
[2] Comment sera ce possible A moy simple et pou sensible De proprement exprimer Ce qu'on ne peut extimer Bonnement, ne bien comprendre, Non, tant ait homs sceu apprendre, Qu'entierement peust descrire, Ce que bien voulsisse escripre, Tant sont les diversitez Grandes des adversitez Particulieres et fais Compris es tres pesans faiz, Que l'influence müable De Fortune decevable Fait, par la refleccion De sa grant repleccion,Qui droite abisme est, sanz faille. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 7)
[3] Mais quel fortune amere Cuert sus a femme, et quel misere, Quant pert mari bon et paisible, Qui preudoms l'avoit et sensible Selon soy, et qui l'avoit chiere ! (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 93)
[4] Pour ce tout pays conquestoit, Car signeurie si paisible N'iert com la sienne, et si sensible ; (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 50)
[5] C'est par la Pucelle sensible, Dieu mercy, qui y a ouvré! (CHR. PIZ., J. d'Arc, 1429, 30)
[6] Ainsi com nous marchions, des plantes M'aloit devisant les natures De toutes mortelz creatures Et de toute beste insensible, Ne il n'est riens qu'omme sensible Puist ymaginer ne comprendre, Qu'elle ne meist paine a m'aprendre ; (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 65)
[7] Comme il soit voir nature humaine, pour cause de sensualité, estre encline à pluseurs vices, tous tendens au delit et aise du corps, lesquelles choses ne procurent mie les proprietez de l'ame intellettive, comme de sa nature elle tende au lieu, dont elle est venue, c'est assavoir à haultes choses, car, si comme dit Aristote, ou premier de Methaphisique, chascune chose desire estre conjointe avec son principe, car en ce est le terme de toute matiere creé, ycelleame translatée ou corps, lequel est vaissel composé de grosses et materieles substances, qui rent l'esperit empesché et comme lié des operacions intelectives, auquel par procès d'ans convient attendre temps et aage jusques l'instrument par où il doit ouvrer ait par ordre de nature pris convenable croissance, ains que les vertus de l'ame puissent, se petit non, moustrer l'oeuvre de sa subtilleté, et ainsi petit à petit, ou temps de celle croiscence, nature apreste la fantasie et entendement, tout ainsi comme une table rese, comme dit Aristote, en laquelle on peut escripre et figurer ce que l'en veult, si comme nous veons es enfens, que l'en fait aprendre tel art, comme on veult, si n'est mie doubte que ycellui vaissel jeune et nouvel, qui encore n'a experience ne concept, fors de ce qui appete à delices charnelz, comme ignorant encore des speculatives joyes de l'entendement, convient que ses operacions foraines et par dehors soient joyeuses, legieres et de petite coustance, et les inclinacions de l'abbilité sensible tost muées de joye en yre, de vouloir en desvoloir et en autres passions tendres, comme nous veons communement es petiz enfens, en amoderant tousjours ycelles fragilitez jusques en aage perfaitt d'omme, où, adonc quant offuscacion extraordinaire n'empesche l'orguan, c'est-à-dire l'instrument, qui est le corps, par maladie ou aultre accident, l'ame doit ouvrer ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 22)
[8] O Redempteur tresprecïeux, O doulceur incomprehensible De qui les biens solacïeux Racompter est trop impossible, Faiz mon povre esprit si sensibleQue ta loy je puisse comprendre, Et je feray tout le possible De la retenir et apprendre. (LA VIGNE, S.M., 1496, 151)
[9] Puis qu'en jeunesse verte, vive, sensible Estes present, d'eulx aurez l'acointance; (LA VIGNE, S.M., 1496, 188)
[10] Je suis esprit vif et sensible Qui de douleur les dens estrainct. (LA VIGNE, S.M., 1496, 428)

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