C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de selle dans 7FMR 
74 attestations 
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[1] Or couvient il que je raconteLi roy, li prince et li grant conte, Qu'en mon temps vy servir cheux celle, Qui pluseurs rabbat de leur selle. (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 68)
[2] Et luy mist-on une belle bougecte à l'arçon de sa selle pour mectre sa cotte d'armes et, bien instruict de ce qu'il avoit à dire, puis s'en alla tout droit à l'ost des Angloys. (COMM., II, 1489-1491, 43)
[3] Et si me fault bien, s'il vous plest, Quant je chevaucheray par rue, Que je aye ou cloque ou sambue, Haguenée belle et amblant, Et selle de riche semblant A las et a pendans de soye; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 44)
[4] Et des chevaulx encore sçay, Quant ilz vendront en ton encontre, Ilz troteront dessus la monstre, Tu les verras et chaux et frois, Et soubz la selle, c'est bien drois, Qu'ilz ne soient rouz ou cassez; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 54)
[5] Sur ce ruissel et sur la rive Qui de la fontaine desrive Douce et clere, luisant et belle, Fait bon resgarder et sa selle Fichier illec et demourer, Et en ce ruissel bel et cler Fait gracieus mirer sa face Et c'om recongnoisse par grace Le jour de sa nativité En ce miroir d'umilité, Afin que, se l'en a taiche orde Ou visaige, que l'eaue sorde, Lave, nettoie, efface a plain Le visaige de taiches plain; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 203)
[6] Lors vint Saintré sur son destrier, houssez d'un damas blanc tout brodé a fleurs de ne m'obliezmie, et lors commença la jouste de ceulz dehorz a ceulz dedens, desquelz pour abregier le conte se passe, et aussi de ceulz qui a celle jouste furent, fors de Saintré, qui rompi des lances, bouta un par terre jus de la selle de son destrier, et deux avec leurs destriers, et tant dura en son heaume qu'il fust de tous les jousteurs le premier et darrain sur les rens. (LA SALE, J.S., 1456, 87)
[7] Pour ce vous prie que entendis que Dieu, Nostre Dame et bonne fortune sont pour vous, que, aprés le bon congié de monseigneur le roy, que trois jours de la sepmaine de ce premier mois de may, aiant loyal saufconduit du roy d'Engleterre, vous tenez un pas entre Gravelingnes et Calaiz, ou n'a que trois lieues et tout plain chemin pour recevoir a la jouste de guerre un chevalier ou escuier, seullement le premier que a l'un de ces trois jours de la sepmaine se vendra sur les rens presenter a cheval, armé et en selle de guerre, pour courir contre vous, et vous contre lui, X coursses de lances, toutes d'une mesure, si vraiement que l'un de voz deux eust premier bien rompu trois lances, ou fust essonnyé du corps. (LA SALE, J.S., 1456, 173)
[8] S'en frit et sautelle, Qu'homs ne damoiselle, Dame ne pucelle, Ne le puet savoir, Si le port et selle. (MACH., R. Fort., c.1341, 22)
[9] à toi, Hanri, dous amis, me complain, Pour ce que mais ne queur ne mont ne plain, Car à pié sui, sans cheval et sans selle, Et si n'ay mais Esmeraude ne Belle, Ne Lancelot, dont petit me deduit, Quant la joie ay perdu de tel deduit. (MACH., Compl., 1340-1377, 251)
[10] Sire, il est voirs comme evangile Que li contes de Tanquarville M'envoia une haguenée Sans selle, à bride renouée, D'un piet et d'un oueil desferrée, Qui est de tous poins aveuglée; (MACH., Compl., 1340-1377, 262)

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