C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de scevent dans 7FMR 
307 attestations 
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[1] O combien dangereuse chose est a couraige d'omme qui descognoist sa condicion, vivre en multitude de biens mondains, mais plus forte chose est d'endurer grant aise a ceulx qui ne scevent penser que Fortune les peut de legier transmuer en douloureux mesaise. (CHART., Q. inv., 1422, 26)
[2] Or est a juger selon ces premisses l'estat et infelicité des princes qui, pour acquerir seigneurie ou pour demourer seigneurs de celles qui leur appartiennent, sont faiz serfs et subgiets a gens de diverses affections, de contraires voulentez, et a pourveoir et avoir l'ueil a choses repugnans et aux cas qui soudainement leur sourviennent soit en leur avantaige, quant bien en veulent user, ou en leur préjudice, se obvier n'y scevent. (CHART., Q. inv., 1422, 47)
[3] Si les gouverne Et enyvre du vin de sa taverne Amours qui clos les tient dedens son cerne, N'ilz ne scevent huis, porte ne posterne Par ou saillir. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 159)
[4] Amours a qui de leur pouoir ne chault Leur fait sentir un desir trop plus chault Que feu de pailles,Qui entre ou cuer et dedens les entrailles, Parmy fossez et espesses murailles, Tout au travers de l'ost et des batailles, Et se lance par ces harnois de mailles Ou plus profont, Dont cuer et corps frit souvent et defont Par tel party qu'ilz ne scevent qu'ilz font, Car ce penser tous les autres confont. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 160)
[5] S'aucuns scevent ou dancer ou chanter, Il les vouldra acointer et hanter Et les chetifs delaisser et planter. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 168)
[6] Toutesfois scevent ilz bien comme Nature un seul cuer a un homme A ordonné; (CHART., L. Dames, 1416, 221)
[7] Mentir, jurer au fuer l'emplaige Scevent, et l'un pour l'autre est pleige. (CHART., L. Dames, 1416, 278)
[8] Qui se veult donner clerement A cognoistre, premierement Doit dire de quel nacion Il est et son attraccion, Qui est ou fu son parenté, Ou soit povres ou bien renté,Se il est digne de renom, Et puis si doit nommer son nom, Et, pour ce, est drois que je le die: Je fu nez pres de Lombardie, En cité de moult grant renom, Maint pelerins scevent le nom! (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 12)
[9] Si est haulte et poissant roÿne, Tout soit elle d'estrange orine, Dame Fortune est appellee, Qui a ourdi mainte tellee A maint si dure que texir Ne la scevent, n'eulz en yssir. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 23)
[10] Et pour ce qu'il se meut toudis, Souvent rent les gens estourdis, Au mains plusieurs, qui soustenir Ne se y scevent, n'en piez tenir; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 60)

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