C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de sceussions dans 7FMR 
3 attestations 
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[1] Or est science la seconde, Qu'eurent Athenienciens: Resgarde es livres anciens, En Ethiques et Polletiques Ou il a fais moult autentiques Pour le commun gouvernement Des cités et l'ordonnement De vivre, toute pollicie Qui lors estoit trop esclipcie, S'Aristote n'y eust ouvré, Qui a par son sens recouvré Le peuple de vivre a raison En gouvernement de maison, Seneques, Platons, Ypocras,Boeces, Virgiles, Esdras Et autres phillosophes grans, Qui de cerchier furent engrans Les secrez de toute nature Au bien d'umaine creature, Pour ce que ne fussion de ciaulx Qui usent des meurs bestiaux, Et que nous sceussions gouverner Nostre nature et ordonner Si bien que noz corps peussent vivre, Et fussion des excès delivre, Qui contre les complections Sont de nos corps destructions, Et que nostre eage fust menez Jusqu'au temps qui nous est donnez Selon Dieu et selon nature, Par le bien de leur escripture. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 260)
[2]Ma suer, pour savoir miex le voir, Je vous pri, prenons nous en garde, Et chascune ja la regarde Aussi com se point n'y pensions Et que rien de ce ne sceussions, Pour voir la guise. lors estoit trop esclipcie, S'Aristote n'y eust ouvré, Qui a par son sens recouvré Le peuple de vivre a raison En gouvernement de maison, Seneques, Platons, Ypocras,Boeces, Virgiles, Esdras Et autres phillosophes grans, Qui de cerchier furent engrans Les secrez de toute nature Au bien d'umaine creature, Pour ce que ne fussion de ciaulx Qui usent des meurs bestiaux, Et que nous sceussions gouverner Nostre nature et ordonner Si bien que noz corps peussent vivre, Et fussion des excès delivre, Qui contre les complections Sont de nos corps destructions, Et que nostre eage fust menez Jusqu'au temps qui nous est donnez Selon Dieu et selon nature, Par le bien de leur escripture. (Mir. abbeesse, 1340, 73)
[3]Amis, nous ne serons pas sage Qu'a li aler vous laississions De plain vol, tant que sceussions Sa voulenté. com se point n'y pensions Et que rien de ce ne sceussions, Pour voir la guise. lors estoit trop esclipcie, S'Aristote n'y eust ouvré, Qui a par son sens recouvré Le peuple de vivre a raison En gouvernement de maison, Seneques, Platons, Ypocras,Boeces, Virgiles, Esdras Et autres phillosophes grans, Qui de cerchier furent engrans Les secrez de toute nature Au bien d'umaine creature, Pour ce que ne fussion de ciaulx Qui usent des meurs bestiaux, Et que nous sceussions gouverner Nostre nature et ordonner Si bien que noz corps peussent vivre, Et fussion des excès delivre, Qui contre les complections Sont de nos corps destructions, Et que nostre eage fust menez Jusqu'au temps qui nous est donnez Selon Dieu et selon nature, Par le bien de leur escripture. (Mir. mère pape, c.1355, 384)
[4] Car comme j'ay touché en nostre embarquement pour le retour, Villegagnon, sans que nous en sceussions rien, ayant baillé au maistre du navire où nous repassasmes (quil'ignoroit aussi) un proces lequel il avoit fait et formé contre nous, avec mandement expres au premier Juge auquel il seroit presenté en France, non seulement de nous retenir, mais aussi faire mourir et brusler comme heretiques qu'il disoit que nous estions : advint que le sieur du Pont, nostre conducteur, ayant eu conoissance à quelques gens de justice de ce pays-là, lesquels avoyent sentiment de la Religion dont nous faisions profession : le coffret couvert de toille cirée, dans lequel estoit ce proces, et force lettres adressantes à plusieurs personnages, leur estant baillé, apres qu'ils eurent veu ce qui leur estoit mandé, tant s'en fallut qu'ils nous traitassent de la façon que Villegagnon desiroit, qu'au contraire, outre qu'ils nous firent la meilleure chere qui leur fut possible, encor offrans leurs moyens à ceux de nostre compagnie qui en avoyent affaire, presterent-ils argent audit sieur du Pont et à quelques autres. (S746, 545)

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