| [1] | El scet les gens bel actraire, Sans retraire Ne detraire, Car a nully n'est contraire, Ains plaisant et sans faintises. (CHART., L. Plais., c.1412, 150) | | [2] | Et par ce avrez dame en qui compassee Sera beauté qu'Amours scet preparer. est contraire, Ains plaisant et sans faintises. (CHART., L. Plais., c.1412, 153) | | [3] | Dont fault il dire Que son pouoir et son haultain empire Est si puissant qu'on n'y scet contredire. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 160) | | [4] | Et s'aucun scet son secret, il l'acolle. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 162) | | [5] | Et s'il apprent de ces choses l'usage, Il en devient en tous endrois plus sage Au long aler, Et en scet mieulx bien taire et bien parler, Bien soy garder et bien dissimuler, Querir son bien et sagement celer Sans soy vanter. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 168) | | [6] | Ains le scet bien de ses plaisirs haultains Lors blasonner. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 170) | | [7] | S'il scet du bien, il met tout en avant. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 170) | | [8] | Et la cuidance oultrageuse cassee, Dont Jeunesse ne scet estre lassee, En jeunes gens Qui veulent estre oyseux et negligens, Qu'Amours fait puis soigneux et diligens, Prests de servir, rassis, courtois et gens En son service. et sagement celer Sans soy vanter. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 175) | | [9] | Et sa pensee est si envelopee Et si en serre Qu'il n'y scet bout ne fin ne moien querre, S'il est es cieulx ou s'il est en la terre; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 182) | | [10] | Lors le premier ses raisons ramenteut Sans y muser, Et va dire pour sa part excuser: " Frere, cellui se doit d'Amours ruser Qui de ses biens ne scet a droit user, Et qui en use Si folement que sans joye s'y use Et soy mesmes se destourbe et encuse. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 191) |
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Attestation de 