C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de sces dans 7FMR 
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[1] Ne sces tu pas que dissimulation a de si long temps occupé les portes et les entrees des cours des princes, que verité qui tant a hurté a l'uys et se fait ouir dehors par publiques oeuvres, ne peult dedens avoir entree? (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 7)
[2] Ne sces tu que le hault maistre dez oeuvres, dont la providence ne fait riens en vain, t'a mis en corps d'omme pour toy excerciter, et pour domter l'appetit sensuel, et le mener par discipline a rayson? (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 25)
[3] Ne sces tu que es premiers ans furent les sept ars appellés liberaux pour ce que les princes et les liberalles et franches persones y estudioient. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 73)
[4] Et qui plus est, sces-tu quelz reliques et fumée après d'eulx il demeure au monde, à non Dieu? (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 24)
[5] Comment, ne sces que Seneque dit que quoy que l'entendementdu sage aprés grant labour se repose, si n'est il nul temps remis d'aucune bonne oeuvre ? (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 7)
[6] Ne sces tu que tu es une miserable creature, fresle et subgiecte a toutes enfermetéz, et a toutes passions, maladies et aultres douleurs que corps mortel puet souffrir ? (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 14)
[7] Ne sces tu que Dieux dist en l'Euvangille que les povres seront beneuréz, et que le Royaume des Cieulx est pour eulx ? (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 15)
[8] Et si sces par le raport de l'Escripture que Dieu le het tant que il ne le puet souffrir ? (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 15)
[9] Mais ne sces tu que un saint docteur dit que de tant que la vengence de Dieu plus retarde a venir, de tant est elle plus perilleuse quant elle vient, ainsi comme l'arc qui est le plus fort tendu, de tant est la fleche plus perçant quant elle vient ? (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 19)
[10] Par ceste voye qui est de charité cheminera la bonne princepce, mais avec ce encore fera elle plus si comme s'elle reputast en sa personne dicte la parolle que dist saint Basille, ou il dist au riche ainsi : Se tu recognois et confesses que tes biens temporelz te soyent venus de Dieu, et toutesvoyes tu sces bien que tu en as plus largement que n'ont assez d'aultres qui sont meilleurs de toy, penseroies tu pour ceste cause que Dieu ne fust pas juste, qui ne les a pas partiz egaulment ? (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 36)

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