| [1] | Nous ne scavons par ou descendre. (Rapp., c.1480, 60) | | [2] | » N'est pas de merveille : car nous scavons que incomprehensible ne puet estre compris, et autrement ne seroit il point tel. (GERS., Trin., 1402, 158) | | [3] | Nous scavons que une chose de petite congnoissance ne puet attaindre a ce que puet congnoistre la vertus, qui est de plus haulte congnoissance, comme l'oyeil corporel ne pourroit veoir ce que congnoist l'imaginacion par dedans, et l'imaginacion ne pourroit comprendre ce que je, Raison, congnois. (GERS., Trin., 1402, 158) | | [4] | Je parle de nous, mondains, qui ne scavons que c'est fors d'amour mondaine, de quoy advient que nous jugons les autres amoureux de Dieu estre folz amoureux. (GERS., P. Paul, a.1394, 515) | | [5] | Mais auxi nous qui icy sommes a parler et oÿr aucune chose qui soit a vostre loenge et a nostre ediffication, qui scavons que sans grace nous ne pouons proffiter se nous ne recourons devotement a vous, qui estes plaine de grace, plaine par excellence et superhabondance, la nous pourrés vous denier ? (GERS., Annonc., a.1400, 228) | | [6] | Exemple: Par la memore nous scavons que nous sommes etavons estre come le Pere. (Somme abr., c.1477-1481, 114) | | [7] | Et par ce que nous scavons que nous avons estre et que nous sommes, de tele memore entendible s'engendre unecongnoissance comme le Filz du Pere, par laquelle nous avonscongnoissance quelz et queles creatures nous sommes. (Somme abr., c.1477-1481, 114) | | [8] | Conseil dit la doctrine par laquelle nous scavons que se on faitce que est conseillié, bon loyer aporte. (Somme abr., c.1477-1481, 173) | | [9] | Dont vient ce que par labeur nous aprenons et sans labeur rien ne scavons, par labeur nous sommes anoblis et sans labeur nous sommes pareceulx ? (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 8) | | [10] | A che propos poursieut la Glose sur saint Marc en le .XIe. chapitre : «Quant les juifz constrains par argument cornu eurent respondu : «Nous ne scavons», Nostre Seigneur leur dist : «Aussi ne vous dy je pas en quel puissance ches choses fais». (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 154) |
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Attestation de 