C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de scauroye dans 7FMR 
17 attestations 
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[1] Du temps de sa jeunesse ne scauroye parler, sinon par ce que je luy en ay ouy parler et dire; (COMM., I, 1489-1491, 1)
[2] Je ne m'en scauroye plus taire, Je sens icy du vent de bise. (Tr. Men., c.1480-1500, 293)
[3] Tout est perdu, tout est par eulx destruict, Rien ne demeure en chasteau në en ville, De tous les biens que nature produyt Ilz font a eulx tout subject et serville, Et ne scauroye ne de jour ne de nuyt Tant en tuer o ma faulx orde et ville, Qu'il demeure sur terre ne cru ne cuyt. (Cene dieux, c.1492, 109)
[4] Escripre je ne les scauroye Se d'escripre je ne cessoye D'icy jusques a l'Ascention. (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 62)
[5] A racompter je ne scauroye Comment moult fort se dementoit, Ne reposer je ne povoye, Car sans arrester il parloit :My fiet and my handez brelroit Disoit, oncques je ne dormy, Mais son refrain tousjours estoit : God and oul lady helpemy. (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 85)
[6] Se tout compter je te vouloye De Job la belle pacience, Certainement je ne scauroye, Il y fauldroit trop grant science. (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 105)
[7] Son chemin print par le travers Sans tenir ne sentier ne voyes, Souvent alloit le dos envers Par boys, par buyssons et par hayes, Ses membres estoient tous couvers De sang, tant y avoit de playes, Son voyage fut si divers Que dire je ne le scauroye. (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 112)
[8] Mieulx conseiller ne te scauroye Se de parler je ne cessoye Et fusse ton prochain parent. (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 117)
[9] trop je mettroye Se tout compter je te vouloye Ce que j'ay dedans ma pensee, Aussi, certes, je ne pourroye, Car de douleur est ma montjoye En mon cueur trop fort amassee, Combien que me monstres la voye Parquoy conforter me devroye Et ma douleur estre cessee, Mais, supposé que ja la voye, Remedier je n'y scauroye, Tant est ma douleur entassee. (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 117)
[10] Bien doy louer le Roy des cieulx Qui m'a donné telle avantage D'ung amy qui est tant songneux A moy oster hors de servage, Et ne me congnoist point, ce scay je, Neantmoins de confort me pourvoye Plus que dire je ne scauroye. (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 139)

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