C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de savons dans 7FMR 
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[1] orendroit dit le pere a son filz et le voisin a son prouchain: " Beaux amis, le temps est merveilleux et ne savons comment l'estat des choses presentes tournera, si fault mucier, garder et enfouir en terre ou faire transporter en autres païz noz avoirs et noz chevances. (CHART., Q. inv., 1422, 32)
[2] Plaise a Dieu que ainsi nous en puisse avenir, et si fera il s'en nous ne tient, car quelque mal que nous souffrons pour nostre pechié et la division d'entre nous, François, qui accroist la force de l'adversaire, on voit clerement que ses pertes ont esté et sont grandes et ses dangiers merveilleux, et, se nous savons mectre paine a le saigement grever et avoir pacience de souffrir, trop plus legiere chose est a nous, si fortunez que nous sommes, de le dechacier que a lui, si exaucié comme il cuide, de nous conquerir. (CHART., Q. inv., 1422, 36)
[3] mais il ne souffist pas entierement les avoir se nous ne savons et voulons saigement nous en aidier. (CHART., Q. inv., 1422, 46)
[4] Ainsi savons par l'escripture Combien cestui siecle a duré, Ou l'en a mains maulx enduré Par Fortune, qui est muable, Ne nul jour n'est constant n'estable. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 144)
[5] Car quel mal aventure avoit enseigné à un homme de mestier qui toute sa vie n'ara exercé autre chose ne mais son labour ou de bras ou de mains sans se mouvoir de son astelier pour gaigner la vie, n'avoir frequenté gens legistes ou costumiers en choses de droit et de justice, n'ara veu honneur ne sara que est sens, n'a apris à parler ordeneement par raisons belle et evidens, ne les autres savons et choses qui affierent à gens propres à establir es gouvernemens. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 131)
[6] tant est de bonne heure nez qui jà est en celle glorieuse compaignie, comme seurté y soit et non paour de l'orrible sentence de dampnacion qui jamais n'est revoquiée, de laquelle nul vivant en ce monde ne puet estre aseur pour l'abondance des pechiez où souvent nous encheons, et ne savons l'eure de nostre fin, ne comment serons pris. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 41)
[7] Et quant est que ne le voions à l'oeil, si comme les folz dient, ne riens n'en savons fors ce que on nous donne à entendre, sans faille creature qui en telle opinion se fonde ressemble ceulx qui ont trouble veue, qui faulses medicines pour la cuidier esclarcir se mettent es yeulx, et ainsi du tout s'avuglent. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 42)
[8] Ne savons nous que Dieux est inmuable, comme dit ay,et que tel est ores comme lors estoit? (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 42)
[9] Dont, comme celle qui innocent m'en sentoie, aucune fois quant on le me raportoit m'en troubloie, et aucune fois m'en soubzrioie disant : «Dieux et ycellui et moy savons bien qu'il n'en est riens! (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 104)
[10]" Puis dist a Saintré: "Certes, frere, je vous en remercie de par ma seignore et de par moy, et autant de gré vous en savons que se je le prenoie ou elle l'avoit receu; (LA SALE, J.S., 1456, 120)

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