C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de saiches dans 7FMR 
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[1] Apres ces choses dictes, à descendre à la fin et conclusion pour laquelle cestui livre principalment fu empris à faire, c'est assavoir au motif et matiere de paix, par especial civille, et eschever descort, te plaise aussi, tres digne prince, te maintenir entre les tiens en la maniere et selon le dit du philosophePitagoras, c'est assavoir unité, bonté et concorde, lesquelz biens sont tousjours d'un meismes accort et partie, et laissier et mectre arriere de toy diversité, mal et discorde qui sont contraires, et toute faulse et mauvaise amour, laquelle, en quelque lieu que elle soit, à la parfin deshonneure l'omme et le fait hay ou hayneux des sages, ne soit nul temps en toy ne environ que tu puisses ne saiches comme tel faulseté face à hair souverainement, si que dit Guide cy dessus allegué, mais soit entre toy, ceulx de ton sang et tes bons amis si parfect amour que selon la parolle de Saluste cy ou latin suivanment alleguée, une meismes chose vouloir et une meismes non vouloir. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 180)
[2] mais bien me plaist que le saiches. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 30)
[3] Si saiches que ceste est celle par qui gist malade en mauvais point, au lit emprisonnee, et groncier n'ose la tres droicturiere fille de Dieu que as veue la jus en celle chartre. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 31)
[4]Bataille, que tu le saiches, justement faicte est premise de droit divin et du droit des gens, qui n'est autre chose ne mes, ce dit la loy, que entencion de remettre a droit par force d'armes chose par autrui desraisonnablement contendue. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 85)
[5] Et elle a moy : - Ma meschinete, saiches que, non obstant que tes yeulx foibles ne me puissent clerement veoir pour leur groisseur, que je suis celle qui nuement et visiblement s'apparu ou temps de l'exil et de sa tribulacion a mon chier amé filz Bouece le tres souffisant philosophe, lequel par mes confors je garday de mort et de langueur desesperee. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 94)
[6] Car saiches de vray que les riches, que chascun agree non mie pour eulx mais pour le leur, n'ont si grant cause de congnoistre les fallaces du monde ne lesquelz sont leurs vrais amis comme ont ceulx qui les espreuvent et qui passent par adversitez. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 124)
[7] C'est pour son preu, saiches de voir, Que pas ne lui desplaist offrande; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 301)
[8] Saiches que pas ne mefferas Si a la loy de Dieu t'adonne, Ains a la fin es cieulx yras. (LA VIGNE, S.M., 1496, 450)
[9] Pour bien le te faire sçavoir, Saiches que c'est pour la fierté De toy, que tu ne me veulx voir Et que tousjours m'as debouté. (LA VIGNE, S.M., 1496, 507)
[10] Et ose encores bien dire, o roy sans pareil, que tu n'as pas passé par ung villaige seullement, tu n'as pas fait apparoir ta puyssance merveilleuse en ung petit bourg sans plus, mais quelque recueil que l'on t'ait faict, quelque bonne chere qu'on t'ait monstré, saiches de vray que plus par force que par amour, tu as dompté et mys soubz la mercy de ta main dextre Millan la populouse, Genes la superbe, Pavye la saige, Boulongne la crasse, Florence la belle, Pise l'antique, Sene la vierge, Napples la gentille et Romme la saincte, qui est la ville capitalle de tout le monde. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 298)

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