C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de saiche dans 7FMR 
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[1] Pour plourer, plaindre et souspirer, Ne pour riens que je saiche dire, Autre chose n'en puis tirer, Ne d'octroier ne d'escondire, Fors sans plus qu'il me doit souffire, Sans y reclamer autre droit, S'elle veult mon bien et desire -- Et de chascun en son endroit. (CHART., D. Rev., a.1424, 313)
[2] La tierce de quel matiere il veult parler, c'est qu'il prepare en sa pensée tout avant euvre l'ordre de ce qu'il veult dire, c'est assavoir la premisse de son ennarcion briefve et substancieuse die devant, puis sa mageur apres, qui est la substance de la choses, et apres viengne la conclusion et tout ce soit par tel maniere qu'il ne mecte ses raisons ce devant derriere, ne die choses superflues et hors la matiere, ne qui à propos ne facent, par quoy oublie la fin où venir veult si que ou millieu demeure esbay et ne s'en saiche yssir, lesquelles choses sont trop laides en parleure. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 166)
[3] et que la dame ou damoiselle a qui baillera en gouvernement sa fille soit de bon renom, devote envers Dieu et de sens et honneur mondain saige et prudente, afin que elle lui saiche bien monstrer le bien, la contenance et maintien qu'il apertient a fille de prince a avoir et savoir. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 60)
[4] Car, combien que des autres demander me soie teue pour ce que leurs offices les me font manifestes et assez congnoistre, de ceste - non mie pour m'en acointier mais pour m'en garder - vous requier que le saiche. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 30)
[5] Et que par experience le saiche, comme la entree je fusse oncques, la dame o qui festoie si ne m'en sceut garderque celles sanglentes ongles ne s'estendissent jusques a moy, si que des plumes m'esracherent jusques au vif, dont me doulu; (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 30)
[6] Assez de telles en avons faictes n'il n'est si sage qui garder s'en saiche. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 89)
[7]Et ad ce propos ne dit saint Augustin sur le .XXIe. pseaulme : «Saiche, dist il, tout homme que Dieu est ung medecin qui au malade pecheur baille tribulation pour medecine a son salut, non pas pour peine de sa dampnacion. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 119)
[8] Je envoye ce porteur pour solliciter ce que vous savéz qui m'est deu, et me suffist que je saiche ou je doy prendre mon argent, sans ce que je aye plus besoing de y renvoyer ne d'en escripre. (0304, 146)
[9] Se guerre est, saiche du debat, Et ne se mette en souldoirie Que pour la plus juste partie; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 76)
[10] " Et quant vient a la paix livrer, L'une la prant, l'autre la saiche; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 110)

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