| [1] | et ceulx que contrainte povreté enclinoit a meschief, ou que leurs vices avoient mis a mespris, ou leurs oultrages en depression, se adjoingnirent a luy, et contrahirent soubz son conduit, ainsi que une compaignie de larons, qui de roberie et de rapine se enrechirent, et acreurent leurs routes par impunité de mal faire. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 118) | | [2] | Si arrivent la, a grans routes, Atout leurs cotelles desroutes, Et si n'ont maille, ne denier, Pain, ne vin, ne blé en guernier, N'a eulx hebargier propre lieu, Bon mestier ont des hostelz-Dieu, Qui furent fais, maugré Meseür, Des bons riches, par bon eür, Pour hebargier les menues gens Povres et nuds et indigens; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 99) | | [3] | Murtriers et gens qui suivent routes, Par qui maintes villes sont routes, Y a et de trompeurs assez, Autant qu'en tous les temps passez, Ce croy, qui adez pour argent Vont partout cabusant la gent. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 151) | | [4] | Murtriers et gens qui suivent routes, Par qui maintes villes sont routes, Y a et de trompeurs assez, Autant qu'en tous les temps passez, Ce croy, qui adez pour argent Vont partout cabusant la gent. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 151) | | [5] | Adont s'assemblerent les routes Des femmes, qui la vindrent toutes. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 208) | | [6] | Tant fu a Assuere belle Et avenant celle pucelle Qu'il l'a choisye devant toutes, Car on amenoit, a grans routes, Pucelles devant Assuere, Gentes de corps et de viaire, Sages et de noble lignee, Pour choisir la mieulx enseignee, Et celle, qui mieulx lui plairoit. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 263) | | [7] | Et voirement fut ce Fortune, Car n'avoyent tant de commune,Ne de chevalerie en toutes Leur batailles, com les grans routes De Hanibal ; (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 219) | | [8] | Mais ce qui fait mener les routes Des gens d'armes pour conquerir Terres, dont gent convient mourir, Ce fait dame Chevalerie A tout sa grant bachelerie. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 127) | | [9] | Entre ceste gent mist aussi le prince ordre et maniere de gouvernement, mené et conduit soubz plusieurs chiefs, ses lieutenens, conduisseurs des batailles et assemblées d'yceulz, et tres adonc furent instituées rigles et ordennances d'ost mettre en forme d'eschieles par pluseurs routes soubz divers capitaines, et establi, qui devoit aler devant, et qui après, l'ordre et maniere d'arrengier une ost en divers advis, selon l'avantage des lieux et places ou quantité de gent, comme cy après sera dit sus ceste matiere, et comment, tout anssi que le maistre dongion d'une forteresse est assis en la plus fort place du chastel, targé de fossez, paliz, portes, et murs, avironné de tours et bastides, ordennerent que le prince fust en batailleentre ses meilleurs gens, en la plus fort eschiele et la plus deffensable ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 114) | | [10] | Et est certain que en cellui temps et depuis, es ans que les anciennes hystoires ont esté escriptes, comme il appert es passées gestes, tous les hommes à cheval suivans les routes estoient appellez chevaliers, et encore ainsi au jour d'ui pevent estre appellez, en descripcion d'armes traittées en livres, tous nobles poursuivans ycelles. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 115) |
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Attestation de 