C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de rompt dans 7FMR 
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[1] Si se tempeste Et de veillier rompt son corps et sa teste, Ne il n'a plaisir de joye ne de feste Et fait tout seul sa plainte et sa requeste, Pensif et mourne. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 162)
[2] L'oyseau s'essore et le cerf va au change, Le chien se pert, le fauconnier s'enfange, Le senglier rompt des dens corps, linge ou lange. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 177)
[3] Et s'il s'en tient, le cuer ou corps lui rompt; se pert, le fauconnier s'enfange, Le senglier rompt des dens corps, linge ou lange. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 187)
[4] Car en nous a tele habondance De dueil et de desesperance Qu'il n'est pas en nostre puissance De savoir faindre, Ains a paine nous puet contraindre Raison, et noz bouches refraindre De crïer haultement et plaindre, Car noz cuers sont Si plains du desplaisir qu'ilz ont Que je ne sçay qu'il ne les rompt; (CHART., L. Dames, 1416, 210)
[5] Cestuy rompt le cuer et affole, Et ne le lesse Yssir pour don ne pour promesse, Car lÿé le tient en la lesse De Regart qui a paine cesse Et le pourmaine, Jour a jour, sepmaine a sepmaine, Tant qu'il le tient soubz son dommaine. (CHART., L. Dames, 1416, 257)
[6] Maiz teles amours sont de neige Tost eslacie, Ou de glace d'une nuitie, Qui rompt a coup par la moitie; la lesse De Regart qui a paine cesse Et le pourmaine, Jour a jour, sepmaine a sepmaine, Tant qu'il le tient soubz son dommaine. (CHART., L. Dames, 1416, 278)
[7]Pour quoy rompt il la joincture De si digne creature, Que Dieu fist a la figure, De l'eternel exemplaire, Pour lui plaire Par son sens amesurer? (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 21)
[8] Semblablement Panphille : Aimable parolle et doulce acquiert et nourrist amis, rompt yre et actrait les courages. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 173)
[9] Et certes la char ainsi nourrie ressemble le cheval, lequel quant son maistre a bien tasché a l'engraissier, il est si dru et si mignot que quant il s'en cuide aidier il ne le puet tenir, et le meine malgré qu'il en ait les voyes qui lui sont prejudiciables, et a la fin, par son regibement et par ses saulz, lui rompt le col : tout ainsi tue l'ame et les vertus le cors trop souef nourri et engraissié de viandes lecharresses. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 18)
[10] Item, au mast de la nef on doit lier un tref, qui est ferré de touz les deux costez, et par ce tref on peut percier la nef par certain engin, par quoy on le retire et le reboute l'en de grant force, par quoy il va hurter la nef et la rompt, ainsi comme il est dit. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 241)

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