C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de retrais dans 7FMR 
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[1] La porte susdicte est pourprisse Des gens, que le monde desprise: Ce sont les povres non daignez, Si en y a de mahaignez De leurs membres et affollez, Et de leur sens tous affollez, De tieulx y a et de malades, A grant foison, a couleur fades, Des avugles et des contrais Et d'autres de goute retrais, De femmes vesves, d'orphelins, Qui n'ont argent, fours, ne molins, Ne granches, ne terres, n'ostelz,(Meseür leur a tous ostez, Sanz leur laisser vaillant .II. miches) Et ja furent leurs peres riches D'offices et de grans estas. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 99)
[2] Creniaulx alees et retrais Y a plains de grant beauté tres; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 108)
[3] Ou hault donjon plain de beauté Non fait a perpetuaulté A plus qu'on ne pourroit numbrer, Ne qu'on ne pourroit remembrer, De grans sales haultes et lees Et plus de chambres et d'alees, Retrais et autres neccessaires De plus de .Vc. mile paires,Ou toute beauté est enclose; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 129)
[4] Et loeront Dieu dont grace leur a faite que repentis et retrais se sont de leurs pechiez, par quoy ilz sont sauvez. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 49)
[5] La .XIe. sera la parfaite leesce et tres grant plaisir qu'ilz prendront en tres parfaitement amant de toute leur puissance celle benoite Trinité, qui est un seul Dieu, ouquel tant seront fichiez par ardant affection pour l'infinie bonté de lui que ilz ardront d'affection amoureuse, pensant les biens que ilz en auront receus tellement que de celle dilection seront tous embeuz et comme enyvrez, cogitant comment Dieu le pere daingna envoier son filz en terre pour eulx prendre char humaine, Dieu le filz la seconde personne de la Trinité se ombrer en la Vierge Marie et prendre corps humain le benoit Jhesu-Crist, lequel souffri tant amere mort pour les racheter des paines où ilz estoient encheus par la faulte des premiers parens, Dieu le Saint Esperit qui tellement les aura enluminez que de pechié se seront retrais et repentis, par lequel moien seront parvenus à celle benoite gloire. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 51)
[6] leur jugement contraire à vraye cognoiscence souventes fois leur dit que bien fait soit si comme folie, folie honneur, deshonneur chose belle et doulcereuse, si comme par experience le veons avenir en yceulx jeunes, qui sont desvoiez, faire desrision de leurs compaignons, se ilz les voient retrais par grace de Dieu des folies susdittes ou que autres jeunes ne soientvaguans en la voie de dissolucion comme eulx, ilz les reputent folz et chetifs et dient que ce ne sont que commeres et gent de neant ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 25)
[7] mais se ilz n'osent hors saillir, ilz doivent avaler par nuit hommes à cordes et ces hommes atout oeille et esche mettent le feu dedens, et puis soient retrais dedens ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 238)
[8] aussi par impotence en sont plusieurs retrais ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 164)
[9]» Aucuns aussi en sont retrais par mauvaise complexion, c'est assavoir, si comme dit Geber au commencement de son livre albrimiste, ou par deffaut de l'ame, ou par deffault du corps ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 164)
[10] La ne fait il fors que penser A sa dame au viaire cler, Et la ramembrance a toudis Dou regart et dou trés dous ris Par quoy il a l'amoureus fais Empris, sans ja estre retrais. (MACH., D. verg., a.1340, 35)

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