C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de recouvre dans 7FMR 
5 attestations 
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[1] Mais, au fort, qui rendre ne veult Par bel et doulceur ce qu'est sien, Se par force en effusion De sang le recouvre, il fait bien. (CHR. PIZ., J. d'Arc, 1429, 39)
[2] Et pour ce vous prie qu'il vous plaisemander Phelippe son frere devant vous, lequel je tiens cause de ce que sondict frere m'a fait, dont en riens ne me mescontente, mais que recouvre le mien, et lui dire se qui vous semblera propice, affin qu'i face dilligence que son frere me paye. (0304, 162)
[3] Se c'est rivière qui porte navires, on en recouvre des vivres. (BUEIL, I, 1461-1466, 154)
[4] Et, pour vous donner à entendre le cas, il est vray que le roy Amidas est très mal mené et a des affaires si grans qu'il a perdusa seigneurie, se, par la grace Nostre-Seigneur, il ne la recouvre, et par le bon secours et aide du Roy, nostre souverain seigneur, qui cy est. (BUEIL, II, 1461-1466, 160)
[5] Et puis, par grant force, recouvre son coup sur la teste nue et la luy fendit jusques au dessoubz de la cervelle, et tout mort le ranversa a terre. (BAGNYON, Hist. Charlem. K., c.1465-1470, 84)
[6] Comme inobedience perdy la clef de Paradis, ainssi obedience la recouvre. (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 221)
[7] Cependant leurfaut oster du tout l'avoyne et l'orge, et ne les sustenter quede fourrage et verdure propre, s'il s'en recouvre selon la saison. . (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 30 r°)
[8]Je ne trouve labeur de moins de frais que celuy des asnes,tels que l'on recouvre en Tabie, en Calabre, Sicile, et aux endroitsde Jaffle, païs où ils sont beaux et grands, car ils durentplus à la peine, ne sont subjects à tant de maux, et ne coustenttant à nourrir. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 101 r°)
[9] Appareillez, aiguisez, et retrenchezla racine et la cheveleure de vos complants, et lesadressez bien au soleil de Midy, plantez-les au milieu durayon sous la subjection de vostre pied à l'opposite l'un de l'autre, et en croix bourguignonne, pour les faire (apres estrebien recouverts) sauter aux deux costez de la raize vers lechevalier et condots de chacune part, car ainsi ils raportentd'avantage et s'appelle ceste façon planter à double, ce qui s'entenddes crossettes seulement, pour la doute que si l'une meurtl'autre recouvre : et si toutes deux prennent, l'on en tire l'unepour mettre au lieu de celle qui n'auroit prins : car combienque la crossette face meilleur pied et racine, si est-ce qu'elleest plus difficile à prendre que la mergotte ou saultelle cheveluë,encor que la mergotte ne soit de si longue duree, parceque la crossette fait racine d'elle-mesme, or la faut il coupperdu plus gros bois et nouailleux du sept qu'aurez cogneubeau et fertil, et faut qu'elle aye du vieil et nouveau bois, etse plantera de maigre en gras terroir et bien amendé : elle estquatre ans sans faire fruit, aussi sans fortune l'on la voit durertrente ans en valeur, apres qu'elle est couppee : il la faut tailler,et ne luy laisser que trois ou quatre neuds pour le plus, dontles deux en pourront saillir hors terre : et s'il y a quelque oeillet,il le faut abattre avec l'ongle. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 107 r°)
[10]L'on provingne aux Advents, et en Janvier, apres avoir taillé,combien qu'és endroits plus frilleux l'on attend Febvrier,et Mars, et pour ce faire l'on prend le plus beau jetton du sepque l'on cognoist estre parcreu, en couppant ses compaignonsà deux neuds pres de la tige : quelquesfois si le sep est beau, l'onprend de la premiere plante deux brins, et les couche l'on doucementl'un arriere de l'autre soubs le pied, dans la fosse quefaite aura esté au chevalier ou au condots : puis l'on le recouvrede terre, et fait on le premier provin fort profond, afin quel'annee d'apres qu'il aura esté dressé, et les brins nettement couchezsans aucune offense, il puisse endurer l'amendement dufumage, car jamais l'on ne fume la mere ny le premier et principalbrin, mais bien on les deschausse en Janvier, et aux Advents,quand on fume les provins, afin de luy faire mieux recevoirla neige et eau du ciel, qui luy peut engrossir le pied. et faut qu'elle aye du vieil et nouveau bois, etse plantera de maigre en gras terroir et bien amendé : elle estquatre ans sans faire fruit, aussi sans fortune l'on la voit durertrente ans en valeur, apres qu'elle est couppee : il la faut tailler,et ne luy laisser que trois ou quatre neuds pour le plus, dontles deux en pourront saillir hors terre : et s'il y a quelque oeillet,il le faut abattre avec l'ongle. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 110 v°)

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