C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de receust dans 7FMR 
16 attestations 
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[1] Nourris y fu songneusement, Car sa femme tout ensement Le nourrissoit, com se sien fust, Ou que grant loyer en receust, Car tant fu belle creature L'enfent et de gente faiture, Tant gracieux et amiable Qu'il n'estoit rien plus agreable. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 193)
[2] Et pour ce, en epiloguant en conclusion ce que dit est devant de cestui tres sage roy, lequel, et ses meurs te plaiz comme bon filz avoir tousjours à memoire pour exemple de bien et sagement te gouverner, pouons congnoistre, avec les autres vertus de lui, l'ordre de sa tres discrete largece par ce que grandement l'a tousjours espandue, si que dit est, et neantmoins ne failli oncques à la tres bien continuer, si comme il y paru à la venue à Paris de son oncle l'empereur de Romme, qui tant fu notable chose que se oncques plus n'en avoit fait si est chose à grandement nocter et mectre en memoire, car à tout dire qui pourroit aujourdui fournir à pareille mise qui y fu employé à la recevoir à si grant honneur et si magnifiée largesse d'estat et de dons, tant grandement et par si noble ordonnance y furent toutes choses et si cousteuse, sans rien y espargner, que ce n'est se merveilles non, car quelz dons y furent d'or, d'argent, de tous joyaulx et pierrerie, tapisserie, vesselle, et tous paremens, et toutes nobles choses y furent presentes données, et quel largesse et si longuement continué, et non mie seulement au dit empereur ne à son filz, le roy de Bahangne, et à leurs barons, chevaliers et gentilz hommes, maismesmement, je te dis, que à paines y et si petit serviteur qui n'y receust à tout le moins un gobelet oré ou hanap couvert et tous fraiz paiéz depuis le jour qu'il mist le pié en France jusques à ce qu'il en sailli, qui dura grant espace de temps, et tous les jours festoye presenté richement en diverses guises, si comme le scevent maintes personnes encores vivans qui des yeulx le virent. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 161)
[3] et meismement tellement se disposera en ceste vertu de pacience que se il avenoit ores que elle receust aucun tort ou grief de quelque personne ou de quelconques gens, si comme on a fait plusieurs fois a maintes dames sans cause, si ne querra elle point leur punicion, ne pourchacera, ne vouldra. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 30)
[4] mais ne voult, pour ce que par longtemps l'avoit servi, qu'il receust mort. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 72)
[5] Et lui compta la bonne et saincte vie que Remond, son pere, menoit, et comment il estoit tous les jours confessez et recevoit son Createur, et ne mengoit rien qui receust mort. (ARRAS, c.1392-1393, 276)
[6] Ung enfant meismement, qui refuit tant bature, ne feroit pas telle election, aincoys bailleroit il la verge, et prieroit que on le batist, que il ne receust la sentence de la mort, laquelle il escheveroit par ceste bature. (GERS., Déf., 1400, 242)
[7] Savoir faisons que par devant Jehan du Melleenn clerc ad ce commis par Guillaume Biaucousin, tabellion juré des lettres de baillie et sergenterie de Magneville, es prevosté de Hercourt si comme il dit et tesmoingne par son serement, auquel nous adjoupton foy, furent presens noble personne Monseigneur Jehan de Bettencourt, chevalier, seigneur du dit lieu de Bettencourt et de Grainville, et noble dame Jehanne du Fayel, sa femme, à laquelle femme son dit mary donna et ottroya et elle prinst et receust en elle agreablement povoir, congié, licence et auctorité de faire, passer et accorder ce qui ensuit. (6205, 378)
[8] Si conclut ut supra, et que partie in finem litis rende ce que la Court voudroit qu'elle receust, ou se elle avoit autre chose de sa provision, ou cas qu'elle succomberoit. (6205, 420)
[9] Ce jour, vindrent ceans l'arcevesque de Sens, l'evesque de Poitiers, chancellier de Berri, messire J.de Saulx, chancellier de Bourgoigne, le conte de Vandosme et autres pluseurs de par nosseigneurs, tant dessusdiz que de la Royne et le roy de Sicile, requerir que la Court receust ou lieu de feu maistre Regnaut de Bussy, ou au moins ou lieu des Enquestes de cellui qui monteroit en la Grant Chambre en son lieu, maistre J. Taranne, qui avoit lettres de don du Roy, et combien que VIIJ ou IX autres eussent don et lettres signées non seellées, et que par l'ordonnance royaulx deust estre faicte election des seigneurs de ceans, et que la Court s'efforsast de soy à ce arrester, toutevoie tandem, pour la requeste et importune volenté desdiz dame et seigneurs et pour eschiver esclande, a esté receu ledit Taranne, moienant ce que sa lettre qui estoit defectueuse seroit refaicte, et que maistre Pierre de l'Esclat, maistre des Requestes de l'Ostel du Roy et conseiller de la Royne, feroit avoir lettres à la Court que ce ne tournast point à prejudice d'icelle Court ne des ordonnances dessusdictes, et oultre lui et lesdiz chancelliers et le tresorier de Berry et le conte de Vandosme de faire consentir nosdiz seigneurs. (BAYE, I, 1400-1410, 223)
[10] Item, pareillement a dit et deliberé la Court que à certeinnes lettres impetrées par Guillaume de Martel, savoisien, du Roy dauphin, que peust tenir le chastel de Saint Laurent du Pont et de Meysiat, qui sont situez es frontieres dudit Dauphiné, et que le Roy le receust à foy et homage d'icelx parmi certeinne somme d'argent, nonobstant certein procès à occasion et cause desdiz chasteaulx que l'en disoit commiz aux Roy Dauphin, et opposition du procureur fiscal dudit Roy Dauphin, ne sera point obtemperé. (BAYE, I, 1400-1410, 267)

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