C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de receues dans 7FMR 
42 attestations 
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[1] A grant honeur les ont receues Les Grieux, si tost que les ont veues ; (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 18)
[2] La premiere sert non mie seulement en tant qui touche donner dons de pecune, terres, joyaulx, ou autres avoirs, mais aussi en estre liberal de l'aide de sa puissance, de son corps, de sa parolle, de sa peine, de son bel accueil et bonne chiere, de pardonner de bon cuer injures receues, voulentiers secourir les besongneux, et generalement en toutes les choses en quoy on puet valoir à autrui. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 148)
[3] La seconde cause que je dis cy-dessus, dont turbacion de courage vient, qui plus est piteuse, naturele et non si reprehensible, est quant infortunes viennent à la personne par aucunes voies, si comme de mort d'amis, de pertes de biens, de dommages eus, injures et vilennies par autrui receues, temptacions d'ennemi et de choses semblables en divers cas, dont le courage se trouble, lequel troublement quant est de soy n'est mie pechié, comme il ne soit en puissance d'omme de non sentir les douleurs quant elles viennent, mais voirs est que par trop y habonder sans restrinction d'aucune pacience on y puet errer et pechier, et cestes sont celles dont les Saintes Escriptures entendent dont la pacience est meritoire tant que est greigneur es dures adversitez. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 31)
[4] La cause pour quoy secretement doit estre c'est pour doubte que vainegloire, qu'il appelle la senestre, qui, tant est soubtil pechié, par temptacion d'ennemy de vouloir estre reputé bon, se fichast en la personne qui publiquement la feroit, mais qui de ce pechié bien se sauroit garder, et que on la feist pour donner bon exemple à autrui de conforter les povres, mieulx seroit la donner en publique et devant les gens qu'en secret, et semblablement est de peleriner et faire les oeuvres de misericorde et tous autres biens, lesquelles choses, par especial à princes et princesses et toute puissant gent, s'en entencion de donner bon exemple le font et sans vaine gloire sont de plus grant merite que à autres gens, pour ce que occasion d'umilité et bien faire donnent, et les choses veues faire ou dire, soit bien ou mal, à grans seigneurs ou dames, plus sont considerées et plus tournent à exemple que d'autres personnes, et par ainsi pues-tu veoir que l'entencion juge l'omme, dont me semble que dire puis sans mesprendre et te ramentevoir pour ton reconfort les grans dons et graces que receues as de ton Createur, qui souffisans sont, s'en toy ne tient, de te mettre ou ciel apres ceste vie, mais que bien en uses et à bien vivre au monde, es quelles choses (louez en soit Dieux! (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 37)
[5] Congnoistre et veoir la belle ordonnance des cieulx et des choses qu'ilz contiennent, estre presens aux ierarchies et ordres des benois anges,archanges, cherubins et seraphins, thrones et dominacions, veoir leurs offices et degrez, oïr la doulce melodie de leurs chans louant Dieu incessamment, plus accordable que autre quelconques musique, souefve et delittable sur toute chose, estre entre eulx par degrez selon le merite d'un chascun, sans envie avoir l'un sur l'autre, mais en parfaite charité, amour et dilection et assouvie souffisance, veoir la gloire des benois apostres, euvangelistes, martirs et confesseurs, et de ces belles vierges chantans devant Dieu et tous sains et saintes, veoir les benoites ames sauvées souvent et menu arriver ou ciel, si que dit cellui meismes Saint Augustin, purgiées des pechiez, menées par les anges, là glorieusement receues à grant feste et joye de toute la court de Paradis! (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 45)
[6] Adonc lui, tres benigne, après que son humilité m'ot rendu plus mercis qu'à [recepvoir à]ma petitece n'apertenoit, me dist et declaira la maniere et sur quoy lui plaisoit que je ouvrasse, et, après maintes offres notables receues de sa benigneté, congié pris, avecques la charge agreable, que je reputay commandement plus honourable que moy ydoine ou digne de le souffisamment accomplir. merite d'un chascun, sans envie avoir l'un sur l'autre, mais en parfaite charité, amour et dilection et assouvie souffisance, veoir la gloire des benois apostres, euvangelistes, martirs et confesseurs, et de ces belles vierges chantans devant Dieu et tous sains et saintes, veoir les benoites ames sauvées souvent et menu arriver ou ciel, si que dit cellui meismes Saint Augustin, purgiées des pechiez, menées par les anges, là glorieusement receues à grant feste et joye de toute la court de Paradis! (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 8)
[7] lequel, tost après, non obstant le bouillon de si jeune aage, contre la commune maniere des hommes cheminans par le cours de nature, par grace de Dieu et especial don de divine informacion, par les bateures infortunées ja longtemps receues en son reaume, par guerres, pertes excessives et tribulacions infinies, qui souvente fois pevent estre proffitables et salutaires aux vagues humains à cause de adverticence de leur vie inique et recognoissance de leur Createur, fu enluminé de clere cognoiscence, qui vraiement lui discerna le cler du trouble, le bel du lait, le bien dumal, par laquelle fu imspirez à droitte voie de salut, en deboutant les jeuneces aveuglées par flos d'ignorance ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 20)
[8] dont, toutes ces choses considerées, soient receues mes raisons pour vrayes preuves nostre tres sage roy estre vray chevalereux, ayant les condicions devant dittes neccessaires au hault tiltre de chevalerie, c'est assavoir : bonne fortune, sens, diligenceet force ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 243)
[9] Mais pour obligation d'honneur et grans privaultéz et biensfaictz, sans jamais interrompre jusques à la mort que l'un ou l'autre n'y feust, nul n'en devroit avoir meilleure souvenance que moy, et aussi pour les pertes et douleurs que j'ay receues depuis son trespas, qui est bien pour estre revenu à ma memoire les graces que j'ay receues de luy, combien que c'est chose acoustumée que, après le decès de si grand et puissant prince, les mutations soyent grandes, et y ont les ungs pertes, et les autres gaing. (COMM., I, 1489-1491, 3)
[10] Mais pour obligation d'honneur et grans privaultéz et biensfaictz, sans jamais interrompre jusques à la mort que l'un ou l'autre n'y feust, nul n'en devroit avoir meilleure souvenance que moy, et aussi pour les pertes et douleurs que j'ay receues depuis son trespas, qui est bien pour estre revenu à ma memoire les graces que j'ay receues de luy, combien que c'est chose acoustumée que, après le decès de si grand et puissant prince, les mutations soyent grandes, et y ont les ungs pertes, et les autres gaing. (COMM., I, 1489-1491, 3)

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