C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de ray dans 7FMR 
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[1] Et ainssi grant mesaventure Leur avint, com dit l'escripture, En Auffrique, aprés les batailles, Ce ne sont mye controuvailles, Car tant de langoustes sourdirent Que le ray du soleil couvrirent, Com font nues en temps nublé. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 262)
[2] Un ray yssoit de son visage Luisant et cler plus que souleil, Et moult tardis furent si ueil, Amoderez, fermes et seurs, Et tous ses maintiens ot seurs. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 99)
[3] dont, pour traire à ffin la forme de noz preuves, convient revenir au temps de son couronnement, du quel procès me semble, par ce que je treuve es vrayes croniques de son temps, que tres donc Fortune au double visage volt à France commencier à demoustrer et faire luire le ray du soleil de sa riant et belle face, lequel par long temps avoit esté en ce reaume couvert de tres nubileuses et infortunées nues, car il est escript que quant Charles, ainsné filz du roy Jehan de France, se fu parti de Paris pour aler à Reins estre sacré à roy de France, adonc s'assemblerent jusques à trois mille hommes d'armes ses anemis fors et poissans, des quelz je tais les noms des capitaines et de leurs nacions, m'en raportant aux dittes croniques, qui là le vouldra sçavoir, et se partirent tenant leur chemin vers Vernom, où cuidoient passer Saine, pour aler empeschier et rompre le couronnement du dit Charles ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 121)
[4] Le corps avoit droit, long et bien fait, et de la beauté de son vis yssoit ung ray de moult grant resplandeur. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 28)
[5] Celle dame en sa main ung grant mirouer tres cler tenoit, ouquel la reverberacion dudit ray redondoit et se frappoit en maniere que si grant beauté et clarté en yssoit que englet n'y avoit tant obscur que tout n'en fast enluminez. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 28)
[6] Mais tout ainsi comme, quant parmy le ray du souleil on regarde contre mont ou ciel, il semble veoir en l'espere luisant ung visaige si cler que l'ueil humain ne le puet souffrir, semblablement la vi une telle tres luisant espere qui toute la chambre emplissoit de tres grant resplandeur. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 93)
[7] Mais quant li vens cesse et la boe, Et la profundeur et la roe De la fontaine dessus ditte Est du ray rayent et remplitte, De vraie contemplacion Reçoit lors quietacion La pensée et n'est plus obscure, Ainçois est la fontaine pure. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 205)
[8] La raison se delite en tant Que la pensée contemplant Va par le ray de discipline, Qui lors l'esprant et enlumine. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 217)
[9] Lors luy monstra en l'air Nostre Seigneur Et Nostre Dame sur ung ray de soleil. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 232)
[10] O ray un remort De toy qui me mort Et point si trés fort Qu'o toy sont tuit mi bien mort Et ensevely. (MACH., L. plour, 1349, 287)

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