| [1] | Taisons nous a tant de choses, combien que trop ne les pourroye reprouver ne blasmer, si venons a vous remonstrer en brief que la justice de querelle, posé que ja autre ochoison n'y trouvissez, vous doit rebouter le hardement es courages. (CHART., Q. inv., 1422, 17) | | [2] | Ce sont ceulx qui se sont adjoins et aliez a voz desloiaulx et rebelles de ce royaume, dont a la desraison de leur querelle ilz ont adjousté desloiauté, en soustenant les oeuvres desloialles de leurs alliez et compaignons. (CHART., Q. inv., 1422, 18) | | [3] | Prince, ay je tort, puis que j'ay choisi telle Qui n'avoit si fors qu'elle estoit mortelle, Se je fais dueil treslong et rigoreux Et se je tien envers tous la querelle Que les loyaulx sont les plus doloreux? (CHART., R. Bal., c.1410-1425, 387) | | [4] | Noble homme se desnature Et procure A son sang deffigurer, Qui s'arme en querelle obscure, Faulse et sure, Pour pratique procurer: C'est le serment parjurer. (CHART., B. Nobles, c.1424, 399) | | [5] | Et ceulz qui donnent gaige pour a oultrance en champ de bataille combatre sus aucune querelle soit droit ou tort, je te promet, sont en ce cas par moy deceuz, car vers Dieux mesprennent et pechent grandement. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 85) | | [6] | Et comment est homs si folz qui plain de vices et de pechiez se sent - poson qu'il ait bonne querelle en aucun cas - qu'il cuide qu'a lui pecheur Dieu face miracle de la chose mucie qu'il quiert? (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 86) | | [7] | Le duc de Guyenne, qui estoit sur le lieu, et tous ses principaulx gouverneurs offroient fort servir le roy en ceste querelle et d'amener quatre ou cinq cens hommes d'armes, que ledict duc de Guyenne tenoit d'ordonnance. (COMM., I, 1489-1491, 174) | | [8] | -- En ceste saison, le duc de Bourgongne estoit allé prendre le pays de Gueldres, fondé sur une querelle qui est digne d'estre racomptée pour veoir les oeuvres et la puissance de Dieu. (COMM., II, 1489-1491, 1) | | [9] | Et sur la querelle dessusdicte conquist, au temps que je diz, le duc de Bourgongne la duché de Gueldres, où il trouva resistance. (COMM., II, 1489-1491, 4) | | [10] | Il en y a eu quelques autres myeulx entendans ce cas que eulx et qui avoient plus grand congnoissance pour avoir esté sur les lieux, qui dirent au roy nostre maistre que hardiement print ceste trève et qu'il souffrist audict duc soy aller heurter contre ces Allemaignes (qui est chose si grande et si puissante qu'il est presque increable), disans: " Quant le duc aura prins une place ou mené à fin une querelle, il en entreprendra une autre ny n'est pas homme pour jamais se saouler d'une entreprinse " (et en cela estoit opposite au roy, car plus estoit embrouillé, plus s'embrouilloit) " et que myeulx ne se pourroit venger de luy que de le laisser faireet avant luy faire ung petit d'ayde et ne luy donner nulle suspicion de lui rompre ceste trefve: car, à la grandeur d'Allemaigne et à la puissance qui y est, n'estoit pas possible que tost ne se consumast et ne se perdist de tous pointz. (COMM., II, 1489-1491, 5) |
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Attestation de 