| [1] | Le quel, es diz noms, de son bon gré, bonne volenté, propre mouvement et de sa certainne science, sans aucune force, fraude, erreur, contrainte ou decevance, mais pour son grant, cler et evident prouffit, sur ce bien conseillié, pourveu et advisé, sicomme il disoit, recongnut et confessa avoir prins et retenu, des meintenant a tous jours, a croix de cens ou rente, des religieux abbé et couvent de l'eglise Saint Magloire de Paris une maison contenant pluiseurs louages, sicomme tout le lieu se comporte et estent de toutes pars, en lonc, en lé, haut, bas, devant, derrieres, en front et en parfont, avecques toutes ses appartenances et appendances quelcomquez, assises a Paris, en la dite rue du Bourg l'Abbé, qui furent feu Robert Paumier et Perrenelle, sa femme, et depuis ont esté criees et subastees par vertu du previllege ottroyé aux bourgois et habitans de la ville de Paris sur le fait des maisons wides, vagues, ruineusez et inhabitables, a la requeste des diz religieux, sanz ce que aucune personne s'i soit opposee, fors seulement Jehan du Vivier, orfevre du roy nostre sire, qui s'i estoit opposé pour conserver le droit de vint et trois soulz par. de rente qu'il prenoit sur la dite maison et louages, et tant avoit esté procedé sur ce que ycelle maison et louagez estoient et sont demourés par decret a la dite eglise a la charge des diz vint et trois soulz par. de rente ; (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 657) |
|
|
Attestation de 