| [1] | Car l'air qui estoit nès et purs Fu ors et vils, noirs et obscurs, Lais et puans, troubles et pus, Si qu'il devint tous corrompus, Si que de sa corruption Eurent les gens opinion Que corrumpu en devenoient Et que leur couleur en perdoient. (MACH., J. R. Nav., 1349, 148) | | [2] | Fy de toy et de ton mestier, Tu es si ort que tu pus tout. (Sav. serg., c.1480-1490, 32) | | [3] | Et quant tant avrés desservy Que par droit seront vostre amy Et qu'il le monsteront de fait, Descouvrez vous y tout a fait Et pus a eux me demandez. (Dit prunier B., c.1330-1350, 86) | | [4] | Autre raison qui me induit, et inspire De plus en plus le mien cas vous écrire, C'est qu'une nuit ténébreuse, et obscure Me fut avis, que le grand dieu Mercure Chef d'éloquence, en partant des hauts cieux, S'en vint en terre apparaître à mes yeux, Tenant en main sa verge, et caducée De deux serpents par ordre entrelacée : Et quand il eut sa face célestine (Qui des humains la mémoire illumine) Tournée à moi, contenance, ne geste Ne pus tenir, voyant ce corps céleste, Qui d'une amour entremêlée de ire Me commença semblables mots à dire. (R014, 173) |
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Attestation de 