C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de pugnie dans 7FMR 
6 attestations 
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[1] La liras tu comme la vanité dez prestres qui s'enorgueillissent es magistras du temple et se delectent es honneurs deuz a Dieu, est usurpee par eulx et pugnie en ce dont elle quiert sa desiree gloire vaine, et la permission divine souffre violler les saintz lieux pour abatre le viollent orgueil de ceulx qui s'en attribuent l'onneur et la seigneurie arrogaument. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 60)
[2] Nostre loy en sera pugnie. (Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 132)
[3] Doncques veez vous, tant par les jugemens de Dieu mesmes que par les exemples dessus alleguez, que se vous n'estes obeissant en toutes choses, grandes et petites, a vostre mary qui sera, vous serez plus blasmee et pugnie de vostre dit mary que un autre qui lui desobeiroit, en tant comme vous estes plus prouchaine de lui. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 76)
[4] Aussi ceste maniere de inobedienche jadis en la loy estoit pugnie par mort, comme il est commandé en Deuteronome ou .XXIe. chapitre : «Se l'omme a engendré ung filz rebelle et mauvais, qui ne veulle oÿr le commandement de pere et de mere et ne veulle obeÿr quant il sera constraint, ilz le prenront et le menront aux anchiens de la cité a la porte de jugement et diront : «Cestuy nostre filz est mauvais et rebelle, il ne veult oÿr nos monitions, il s'adonne et occupe a mengeries et luxure» ; (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 232)
[5]Tous lesquelx, veue l'accusacion contre elle faite, et les confessions cy-dessus escriptes, par elle faites, le cas et matiere, qui est de très-mauvais exemple et orrible, le murdre advenu et l'estat d'icelle prisonniere, delibererent et furent d'oppinion que elle estoit digne d'estre pugnie comme murdriere et participant de la mort de sondit mary, et que, pour ce, elle feust arce. (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 60)
[6] Tous lesquelx, veu l'estat d'icelle prisonniere, et la confession cy-dessus escripte, par elle faite, et la traïson, furent d'oppinion que l'en ne la povoit espargnier que elle ne feust, pour les causes dessus dites, pugnie, comme d'estre arce, et que elle l'avoit bien desservy. (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 64)

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