C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de pry dans 7FMR 
175 attestations 
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[1] Maiz je pry a Dieu qu'Il la gart Et lui en doint Tel joie qu'il ne faille point Qu'elle essaie com Amours point Ceulx a qui n'en va pas a point, Comme je l'ay Essaié. (CHART., L. Dames, 1416, 208)
[2] Or je pry a Dieu qu'Il effaceSes meffaiz et mercy lui face, Et qu'en brief de son gré defface D'avec le corps M'ame qui vouldroit estre hors Et qui ne desire rien fors Que d'un seul coup fussons deux mors En ceste guerre, Et les corps tous ensemble en terre, Tous en un cerqueil bien en serre, Et peussons paradis acquerre. (CHART., L. Dames, 1416, 217)
[3] Si pry Dieu qu'Il me desherite De ma meschant vie maudicte Qui tant me greve Et qui a la mort a prins treve A celle fin qu'el ne l'aggreve; (CHART., L. Dames, 1416, 229)
[4] Si pry Dieu qu'Il le me ramaint Par sa benigne Pitié, car pour ce je chemine Comme piteuse pelerine, Lui prïant, quoy que n'en suy digne, Qu'adez garder Le vueille et a lui regarder. (CHART., L. Dames, 1416, 235)
[5] Pour tant, pry Dieu que bien leur doint, Et croy qu'a ce ne fauldront point, Car Dieu loyauté aime mont. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 74)
[6] A tart avisement Ay de moy rendre a ta merci, Mais toy pry que, ains que meure ci, Mon meffait vueilles pardonner Et moy un seul baisier donner, En signe de vraye amistié. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 320)
[7] Et puis apres ladicte occision et desconfiture venir le diabolique menu gent qui mieulx ne demandast à tous leurs pics et hacques et macques follement leur souffert à porter et prendre, qui eussent massacré, et achevé le demourant des nobles dames, damoiselles et enfans, sans aviser comme foulz que estrange seigneurie fust tost survenue les subjuguer et mectre à mort par faulte d'y trouver resistance par la mort des nobles, et ainsi France perie et mise en servage, si que autres seigneuries par divers cas ont esté, de laquelle chose, moy, comme toute fremissant encore de la paour en le ramentevant, pry Dieu que jamais ce ne puist avenir. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 136)
[8] Si pry Dieu qu'Il mecte en courage à vous tous qu'ainsy le faciez, Afin que le cruel orage De ces guerres soit effaciez, Et que vostre vie passiezEn paix, soubz vostre chief greigneur, Si que jamais ne l'offensiez Et que vers vous soit bon seigneur. (CHR. PIZ., J. d'Arc, 1429, 39)
[9]» Celle oroison finée, se fist tourner la face vers les gens et peuple, qui là estoit, et dist : «Je sçay bien que, ou gouvernement du royaume et en plusieurs choses, grans, moyens et petiz ay offensez, et aussi mes serviteurs, auxquelz je devoye estre benigne et non ingrat de leur loyal service, et, pour ce, je vous pry, aiez mercy de moy, je vous requier pardon. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 190)
[10] Sidemeures constante avec moy ou gracieux labour de tes dictiez, duquel mains plaisirs encore feras a moy et mes enfans, lesquelz je te pry que me salves et que leur segnefies les plaintes de mes clamours et que comme loyaulx et vrais enfans vueillent avoir pitié de leur tendre mere, de qui encore le lait leur est neccessaire et doulce nourriture, mais vueillent si espargner ses doulces mamelles qu'ilz ne la succent jusques au sang. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 49)

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