C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de prisier dans 7FMR 
74 attestations 
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[1] Grandement feroit a prisier Esperance, qui fait aysier Tel, qui peu en a l'aisement, Mais elle ment communement De ce qu'elle plus fort promet; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 93)
[2] Et tel gent deust on avancier, Honorer, amer et prisier, Pour a tous donner exemplaire Que bons doivent a chacun plaire. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 39)
[3] " De ceste parole ot grant ire Olophernés, si prist a dire A Athior, par grant desdaing : " Que tu saches que je ne daing Prisier le dieu, dont tu parolles, Et que tous autres dieux frivoles Sont, fors Nabugodonosor, Je vueil que tu ailles tres or Avec eulx, si seras pendus,Quant je les prendray, et perdus. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 219)
[4] C'est assavoir que la vertu de hault ou grant courage où elle est fichiée fait l'omme tel qu'il desprise toutes viles et basses choses, ne sa pensée ne se pourroit adonner à quelconques riens fors à euvres belles, bonnes et que font à prisier. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 104)
[5] En honneur à prince sont faiz de chevalerie, tant en ce qui touche les entreprendre comme en la deffence de son pays et de ses propres terres, de la quelle chose, si que chascun scet, est plus licite la deffence que l'entreprise, comme l'une soit de Dieu et l'autre de voulenté, mais neantmoins en toutes IJ. sont congneues les propretéz de hault courage, car ne fait pas moins à prisier cellui qui bien deffent que cellui qui bien envaist, mais que telz choses par especial doient estre menées par le conseil des expers. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 107)
[6] Si conclut oultre ycellui Tulles : Doncques, dist il, tu ne dois pas tant prisier ton singulier prouffit que tu en perdes le nom d'estre bon homme, comme tel acquest ne te puist tant raporter comme il te ravist quant il te tolt proprieté de bonté et foy humaine. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 153)
[7] Si doit on prisier mon avoir Plus qu'autre riens, bien l'ay conclus. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 169)
[8] Appuleius ou livre du dieu De Socrates dit en un lieu Qu'en consideracion d'ommes On ne doit pas prisier deux pommes Les choses qui ne sont pas siennes. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 177)
[9] Que les sages hommes on doie Plus essaucier en toute voie Et prisier trop plus qu'autre riens, Sanz excepter nulle ame en riens, Fulgence en ses mithologies Dit comment Appollophanies, Le bon philosophe ancien, Appelloit, pour le tres grant bien De la sapience que avoit, Saturnus Dieu, et si l'avoit En reverence grandement. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 223)
[10] Mais pour ce qu'a aucun pourroit Sembler qui gloser y vouldroit, Ce que oncques certes ne pensay, Que metes de raison passay, Quant noblece de corps blasmay Sanz vertu, que petit amay, Que l'eusse fait pour mesprisier Nobles gens, que l'en doit prisier : Pour ce ades vueil louer noblece Ournee de tel gentillece Comme elle doit par droit avoir, Qui en veult faire son devoir. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 232)

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