| [1] | Or ne sont prisez, ne amez, Parce que trop leur meschay, Par tant de foiz, adont chay La grant puissance des Persens. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 255) | | [2] | Advis m'est que peu nous prisez; trop leur meschay, Par tant de foiz, adont chay La grant puissance des Persens. (LA VIGNE, S.M., 1496, 433) | | [3] | " Mais vous ne prisez ung festu, entre vous riches, povres hommes. (Path. D., c.1456-1469, 78) | | [4] | A la louange et exaltation de tous nobles et excellens corages, a la recreation de vertueus esperis et a la recordation des cas doloreux - et par trop excessivement miserables - touchant l'aveuglee, incensee, obscure et muable Fortune, a vous tres reverend pere en Dieu, monseigneur l'evesque et prince de Lausane, Aymé de Monfalcon, je, vostre tres humble obeyssantorateur et chappellain Antitus, chappellain et sommelier de la chappelle de tres hault, tres puissant et tres redoubté prince monseigneur le duc de Savoye, Philibert second de ce nom - comme a cil que mon esperit a esleu adresser ce petit traictié, intitulé Le Portail du temple de Bocace, aussi que pareillement par une voix puerile m'a esté commandé en sursonge et vision, considerant vostre tres reverende paternité munie, proveue et garnie de toutes nobles vertus, principallement de pacience -, congnoissant que prisez et aymez rethorique, ce dict traictié, come Dame Clyo, la premiere des Muses, le m'a donné a concepvoir, saichant les nouvelles inventions et factures dessus ma rude enclume d'une lourde taille, tant en prose que rigme tellement quellement compillé tres humblement, come faire le dois je vous presente ; (ANTITUS, Poés. P., c.1500, 49) | | [5] | Quant Jeunesse tient gens en seigneurie, Les jeux d'amours sont grandement prisez ; (CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 136) | | [6] | Ne m'en racontez plus, mes yeulx, De Beaulté que vous prisez tant, Car plus voys ou monde vivant, Et mains me plaist, ainsi m'aist Dieux. (CH. D'ORLÉANS, Rond. C., 1443-1460, 342) | | [7] | Trouver je ne me sçay en lieux Qu'il m'en chaille, ne tant ne quant : Ne m'en [racontez plus, mes yeulx, De Beaulté que vous prisez tant. (CH. D'ORLÉANS, Rond. C., 1443-1460, 342) | | [8] | Je voy bien que de vostre courtoisie vous me prisez plus que je ne suy digne. (Quinze joies mar. R., c.1390-1410, 88) | | [9] | mais les honnorez et prisez; (BUEIL, II, 1461-1466, 26) | | [10] | Li Rommain, aprés ce que il orent occis mains Etruriens et prisez .XL. et .II. banierez, pristrent leurs tentez et avecquez ce tres grant praie. (BERS., I, 9, c.1354-1359, 65) |
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Attestation de 