C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de prinz dans 7FMR 
11 attestations 
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[1] Grant follie est à ung prince de se soubmettre à la puissance d'un autre, par especial quant ilz sont en guerre, et est grant advantaige aux princes d'avoir veü des hystoires en leur jeunesse, èsquelles voyent largement de telles assemblées et de grans fraudes et tromperies et parjuremens que aucuns des anciens ont fait les ungs vers les autres et prinz et tuéz ceulx qui en telles seüretéz s'estoient fiéz. (COMM., I, 1489-1491, 128)
[2] Et, l'homme du duc Baudouyn venu, il somma et requist l'homme du Jouvencel de sa foy et luy dist: " J'ay eu vostre foy et vous prinz le mardi gras, quant vous venistes courrir devant Escallon, et vous emportastes le lart. (BUEIL, II, 1461-1466, 105)
[3] Et, quant ilz eurent ordonné ce qui estoit affaire, le Regent dist au roy Amydas: " Monseigneur, il seroit bon de faire venir ces seigneurs et gens de bien qui ont esté prinz, pour les ouir parler et aussi savoir leurs noms; (BUEIL, II, 1461-1466, 208)
[4] Au jour d'ui, m'a commandé monsr le premier president que, quant aucun de messrs sera envoyez de par la Court en commission, je ne lui signe sa commission jucques à ce qu'il ait rapporté devers moy tous les procès qu'il a prinz à visiter. (BAYE, I, 1400-1410, 18)
[5] Qui est plus cruel que eulx qui batoient petis innocens de non pas de pommes,maiz de cousteaux, et sanz nulle resistence, car combien que les juesnes hommes, artistes fors et apers, qui n'avoient de quoy eulx defendre eussent prinz, l'un le baston à estaindre les chandoilles de l'eglise, les autres ce que povoient trouver par l'eglise, toutevoie au seul signe du recteur se souffroient, n'onques l'en ne les vit plus obeissans ne plus devotement assemblez que ledit jour. (BAYE, I, 1400-1410, 102)
[6] Ce jour, avant les arrests, sur ce que l'en disoit que les prevost et eschevins et loy de la ville de Cambray avoient banni aucuns dont mention sera faicte cy après, et dont procès avoit esté et estoit ceans, est appoinctéque l'evesque et les prevost et eschevins et loy de la ville de Cambray, ou nom d'eulx et eulx faisans fors du Roy des Romains, leur souverain signeur, et moiennant certainnes lettres par eulx sur ce obtenues dudit Roy des Romains, rendront et recevront l'abitation et demourance de ladicte ville damoiselle Marie du Cavech, Nycaise de Vaulx, Jaquemart de Dompierre, Jehan de Billy, Hannequin L'Orfevre, Nycaise Daneau, Jaquemart Huvot et Philibert Linart, boucher, que lesdiz de Cambray avoient banniz et condempnez clers laiz, et leur rendront tous leurs biens, se aucuns en ont esté prinz, et se ilz sont en nature, ou sinon la juste valeur et estimation d'iceulx, et promettront bonne paix et bon accort avec lesdiz banniz et condempnez, et leurs parens et amiz, et si les remetront et recevront aux droiz, honneurs, franchises, libertez et prerogatives des citoiens et habitans de ladicte ville, tout ainsi que se onques n'eussent esté banniz ou condempnez; (BAYE, I, 1400-1410, 132)
[7] Cedit jour, l'Université de Paris est venue en la Court, et, par la bouche d'un frere augustin, maistre en theologie, a proposé et prinz pro themate : Docete omnes, en le deduisant et concluant à ce que la Court, quant elle sera appellée au Conseil sur le fait del'union de l'Eglise, mesme attendu que l'antipape de Romme a envoié en l'Université par bulles et lettres bonnes nouvelles, elle s'en weille acquiter, telement que l'en puisse avoir brief union, et aussi que la Court ne weille pas souffrir que des benefices qui ont esté donnez ou temps de la substraction qui fu faite à Nostre Saint Pere par le Conseil de l'Eglise et Court de France, les procès touchans icelle substraction ne soient demenez à Court de Romme. (BAYE, I, 1400-1410, 134)
[8] Cedit jour, fu ordonné que XIJ ou XIIJ de messeigneursavec les procureur et advocas du Roy iroient à S. Victor, où se doit tenir le Grant Conseil où doivent estre les ducs de Berry, d'Orleans et de Bourgoigne et de Bourbon, sur ce que hier le duc de Berri, duquel aucuns des gens puiz IJ ou IIJ jour avoient esté miz ou Chastellet, pour ce qu'il estoient alez à minuit en l'ostel de la Banniere, en la rue des Lombars, où estoit logez l'evesque du Puy, et avoient rompu l'uiz etavoient prinz une bible, breviaire, ceincture et autres chosettes, et une fillette que l'en disoit que ledit evesque avoit, ou ses gens, et à les chacer par le chevalier du Guet et ses gens s'estoient rebellez et efforcez de les batre, et pour ce aussi que la Court avoit parlé à aucuns desdiz prisonniers de près, avoit dit ledit de Berri que s'en penroit aux singuliers seigneurs de la Court et à messire Ymbert de Boisy, president, qui avoit esté oudit Chastellet. (BAYE, I, 1400-1410, 168)
[9] Si se rendirent les Gantois à la voulenté du duc, furent prinz et liez et tous penduz, sans rançon ou repit ou misericorde, excepté un ladre, qui leans se trouva encloz, et deux ou trois josnes enfans, et les gens d'eglise. (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 312)
[10] Si furent tous prinz et emprisonnez et le chastel saisi, qui, à la verité, n'estoit gueres empiré de l'artillerie, car les murs sont bons et de pierre de taille, et ce qui plus les grevoit furent mortiers et engins volans dont ils furent baudement serviz. (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 316)

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