C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de presompcion dans 7FMR 
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[1] mais deffaire Fist Grant Orgueil celle beauté, Car, par leur grant desloyauté, Presompcion et grant pechié, Furent jus du ciel tresbuchié Jusques aux abismes d'enfer. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 134)
[2] Mais quoy que la fortune d'iceulx iniques appere par un temps durable, quant il avient si que aucune fois est permis de Dieu comme flaiel et bature pour les pechiéz des creatures, neant moins comme choses tant violentes ne puissent longtemps durer, jamais Dieu ne les souffreroit à perpetuité, ains tout ainsi que le dit la fin de la dicte autorité en latin cy dessus alleguée, les justes verront la ruine d'iceulx, c'est assavoir que quoy que un temps soient comme regnans, les voit on en la fin par justice divine decheuz et trebuchiéz à la joye du commun prouffit, si que il est dit en poisie au livre d'Ovide Methamorphoseos de Pheton qui, par la presompcion et oultrecuidance, se voult mesler de mener le char du souleil ; (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 80)
[3] Ceulx mesmement que souspeçonneras, les actrais se tu pues par bonnes chieres et dons et les lies à toy par sermens, car, si que dit Tulles, on ne puet avoir trop d'amis ne pou ennemis, et ne seuffres nul par oppinion estre villenéz et sans trop vehement presompcion de mesprison, non mie tant pour la singuliere personne d'icellui, mais afin que autre ne le tirassent à mauvais exemple en toy. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 92)
[4] De ceste vertu, afin de encores mieulx donner à entendre que c'est, si que nul ne soient deceuz d'entendre ce qu'elle consiste et porte pour ce que aucuns ingnoranment pourroient cuider que orgueil, presompcion, et fierté, qui sont lais et mauvais vices, viengnent de grant courage et c'est tout le contraire, si que dit est. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 104)
[5] XIV ITEM, la maniere comment appartient à prince tenir le menu peuple afin de le garder de presompcion et cause de rebellion. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 113)
[6]PARTIE III, CHAPITRE XV - CY DIT LA MANIERE COMMENT APPARTIENT À PRINCE TENIR LE MENU PEUPLE AFIN DE LE GARDER DE PRESOMPCION ET CAUSE DE REBELLER (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 136)
[7]CY DIT LA MANIERE COMMENT APPARTIENT À PRINCE TENIR LE MENU PEUPLE AFIN DE LE GARDER DE PRESOMPCION ET CAUSE DE REBELLER. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 136)
[8] À nom Dieu, et ce fu, et n'en doubtes pas, pour ce que il estoit tant piteux d'effusion de sang humain, ne oncques en son temps ne voult consentir bataille avengiée contre ses ennemis, ne leur destruction, se par leur cause, presompcion et coulpe n'estoit, ou tousjours en mescheoit. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 139)
[9] Je ne le dis, et ce scet Dieux, pour toy flater ne blandir, ne donner matiere d'avoir vaine gloire, ains tout au contraire, comme telz dons ne soient mie chose qui de nous viengnent, mais viennent de Dieu, dont tout ainsi que le servant, qui de son seigneur a receuz maints grans biens, graces et benefices, est plus tenus de le bien servir, estre obeissant à ses commandemens, se garder de le courroucier, estre plus humble, serviable et bon, de tant comme plus en a eu de biens et plus feroit à reprandre se le contraire faisoit et plus devroit estre de son maistre punis que cil qui tant n'en auroit receu, semblablement est de creature humaine vers son Createur, et n'est mie mal de congnoistre et sentir en soy, à creature qui l'a, le bel entendement que on a receu de Dieu et le beau corps fort, sain et puissant, ou avenant, se on l'a, et la noblece, richece ou grandeur où l'en habonde, mais que ceste congnoissance ne soit mie en vaine gloire, ne en l'attribuant au bien de soy-meismes et que par ce on se enorgueillisse, tel chose est presompcion et pechié, qui trop desplaist à Dieu, mais se c'est en se reputant tant plus tenus à lui et plus en doubte de faillir et que on en vaille mieulx en toutes vertus, ce n'est fors tout bien, si comme meismement, à autre propos de ce que l'Euvangille dit, que ce que la main destre donne ne sache la senestre, qui est à entendre que secretement soit faite l'aumosne. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 37)
[10] Princes tres haulz, a vous tant humblement Comme je puis de cuer me recommant, Priant mercis par grant affection Que reputé ne soit presompcion D'escripre a vous de telle dignité A moy femme pour mon indignité, Aincois vous plaise accepter le desir Qu'ay de servir ou faire aucun plaisir A vostre tres digne et haulte noblece : Si soit cause d'excuser ma simplece, Se je mesprens par aucune ignorance Et pris en gré ma loial desirance. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 2)

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