C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de prent dans 7FMR 
5 attestations 
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[1] Et pour ce que les jugemens de Dieu, sans qui riens ne se fait, sont une abisme parfonde ou nul entendement humain ne sceit prendre fons et que noz sens sont trop foibles, noz ans trop cours et noz affections trop fraelles à les comprendre, nous imputons a Fortune, qui est chose faincte et vaine et ne se peut revencher, la juste venjance que Dieu prent de noz faultes, laquelle, ainsi que dit Vallere, vient bien a tart, mais la longue attente est recompensee par aggravement de peine. (CHART., Q. inv., 1422, 4)
[2] Car, selon ce que les princes et les haulx hommes se maintiennent en estat et en vie, le peuple y prent sa rigle et son exemple soit de bien ou de mal, de paix ou d'esclandre. (CHART., Q. inv., 1422, 37)
[3] Amours son estre Prent es haulx cuers comme seignieur et mestre, N'oncques n'eusmes ne pere në ancestre Qui en son temps ne l'ait veu ainsi estre; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 160)
[4] Et s'ainsi est qu'il la rencontre ou treuve En aucuns lieux Et el lui rit de la bouche ou des yeulx, Il est ravy trop plus hault qu'es tiers cieulx Et prent pour soy tousjours la chose au mieulx; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 163)
[5] Or prent courage De adrecer bien sa lettre et son message. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 168)
[6] Et s'il treuve quelque fois sa saison Que Bel Accueil lui donne l'achaison D'oser compter et dire sa raison En tresgrant crainte, Et de fairë a la belle sa plainte Afin de mieulx venir a son attainte, Tant qu'elle voit que ce n'est mie fainte De ce qu'il dit, Et el lui donne un courtois escondit Meslé d'espoir que refus contredit Et d'un regart qui sa durté desdit A longue attente, Et il le prent pour soy a son entente, Il n'est joye que a celle heure il ne sente N'il n'est douleur qui ce jour le tourmente Ne qui l'esmeuve. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 172)
[7] Or prent devise ou brouderie neuve De quelque mot, fueille ou lettre qu'il treuve, Et la porte, sans que nul l'en desmeuve, Faitte de point Ou sur sa robe ou dessus son pourpoint, Ou en aneaulx s'il ne se broude point, Ou quelque part, s'elle y siet bien a point, Sur lui ailleurs. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 172)
[8] Verge ou anel lui offre et si fait tant Qu'elle le prent et lui redonne autant. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 173)
[9] et chierement le garde Et se prent plus de non le perdre garde Que cent marcs d'or; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 173)
[10] Et s'il avient Que si a point de ses amours lui vient Que a sa dame quelque peu en souvient,Ou qu'el lui veult aucun bien, se devient, Et il perçoit Que le semblant d'elle ne le deçoit Mais qu'en bon gré son service reçoit, Et qu'elle veult le faire tel qu'il soit Si bon qu'il vaille D'avoir honneur en quelque lieu qu'il aille, Soit en armes, en presse ou en bataille, Et que tousjours d'avoir renon lui chaille Sans nul meffait, Il prent courage et s'efforce de fait; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 173)

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