C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de prens dans 7FMR 
56 attestations 
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[1] Et tu le prens, Qui n'y as riens, dont tu mesprens, Et de soulcy toute m'esprens Quant a un seul coup ne comprens Dame et servant. (CHART., L. Dames, 1416, 216)
[2] " Si prens congié et d'Amours et de Joye Pour vivre seul a tant que mourir doye, Sans moy trouver jamays en lieu n'en voye Ou Lïece ne Plaisance demeure. (CHART., Compl., 1424, 327)
[3] Je prens que j'aye le vouloir De faire quantqu'on pourroit dire, M'armer, servir en tout devoir. (CHART., D. Her., p.1415, 424)
[4] Je prens q'ung de ces preux Revenist maintenant en vie. (CHART., D. Her., p.1415, 426)
[5] Fol amusé a neant, deceu par la vanité de ceste briefve vie, qui prens ton plaisir a vivre pour trainer en langueur et angoisse porter, pour quoy te plaist ce qui te tourmente, et comme nelaisses tu de bon grey ce qui maugré toy te laissera? (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 17)
[6] Et se tu prens garde au cas advenir, tu verras tous yceulx cheoir en miserable vie ou finer par honteuse mort, qui se sont forclos de l'aide de Dieu pour la nuisance de ce pechié. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 62)
[7] Car se tu prens ton loysir a lyre Seneque ez tragedies, et Jehan Bocace en son livre du cas dez Nobles, tu ne orras autre leçon que de la change dez haultz hommez, la perte des conquereurs et ravalement de ceulx qui trop ont voulu surmonter. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 141)
[8] Et pour te satisfaire briefment par exemple selon l'ordre aconstumé, prens ta preuve sur Ophin et Phinees, les enfants de Hely, prestres d'autel, dont les sacrifices furent abhominables a Dieu, et la decision de leur cas est traictee en la sainte Escripture comme une chose passee, maiz la prophecie de Daniel reste advenir, qui designe la venue d'Anticrist et le temps de persecution pour les abhominations du temple et la distration du cotidien sacrifice. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 179)
[9] Sur tous prens pour confirmation Valere, qui te dit par arrest que les seigneuriez anciennes furent tousjours estables, tant comme ilz servirent et sacrifierent deuement la divinité. furent abhominables a Dieu, et la decision de leur cas est traictee en la sainte Escripture comme une chose passee, maiz la prophecie de Daniel reste advenir, qui designe la venue d'Anticrist et le temps de persecution pour les abhominations du temple et la distration du cotidien sacrifice. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 179)
[10] Pour tant disoit Aristote à Alixandre enfant : Prens en toy corage fort et magnanime et se tu as matiere de vertu, c'est se tu as cause de t'evertuer ce que sias, si mets la chose à execusion, c'est à dire si le demonstre par euvre. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 105)

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