C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de prenoye dans 7FMR 
11 attestations 
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[1] La chose seroit desplaisante A Dieu, se rien de vous prenoye, Car des biens mondains je m'exente; (LA VIGNE, S.M., 1496, 509)
[2] Se vous me dites quelle est elle, Je vous respons qu'elle est tant belle Qu'en li veoir tant seulement Prenoye mon norrissement Et toute ma refeccion. (Mir. st J. Paulu, c.1372, 145)
[3] La des gens l'aumosne prenoye Pour ce que mestier en avoie, Et la leur aumosne me firent Les gens mon pére qui me virent,Et si croy bien qu'ilz me queroient, Mais pour lors ne me congnoissoient, Car Dieu sy ne le vouloit pas. (Mir. st Alexis, 1382, 364)
[4] Pour ce amaroys mieulx morir Que si en prenoye ung denier; avoie, Et la leur aumosne me firent Les gens mon pére qui me virent,Et si croy bien qu'ilz me queroient, Mais pour lors ne me congnoissoient, Car Dieu sy ne le vouloit pas. (Pass. Auv., 1477, 237)
[5] Ha Fortune, la tresdiverse, Pour doubte de toy converser Je prenoye longue traverse Affin que ne peusse verser, Mais tu m'es venu traverser Par ta voulenté si perverse Que tout jus m'as fait renverser ; (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 13)
[6] Lors que Titan, ou signe d'Ariés, Faisoit entree et commençoit son cours,Qu'Ops se reveille de ce ne varies, Et Zephirus luy promect ses secours, Saillis aux champs pour donner les recours De tous plaisirs a mes esperis las, Et pour vous faire de ce mes propros cours, Au long d'ung lac je prenoye mes solas. (ANTITUS, Poés. P., c.1500, 51)
[7] Haa, dist Presine, qui bien le savoit, faulses et mauvaises, et tres ameres et dures de cuer, vous avez mal fait, quant cellui qui vous avoit engendrees vous avez ainsi pugny par vostre faulx et orguilleux couraige, car c'estoit ce ou je prenoye toute la plaisance que j'avoie en ce monde mortel, et vous la m'avez tollue. (ARRAS, c.1392-1393, 12)
[8] Et pour ce que le fait du roy ne se peut soustenir sans finance, je prenoye le dernier point du fait des finances de ce royaume. (JUV. URS., Nescio, 1445, 524)
[9] Le IIIe point que je prenoye sur le fait des financesestoit des aides ordinaires comme les greniers, travers, ports, passages, imposicions, VIIIes. (JUV. URS., Nescio, 1445, 529)
[10] Sy s'enclina chascuns humblement devant moy, et je prenoye et emportoye de leur vitaille tout a ma volenté, sanz nul debat. (Bérinus, I, c.1350-1370, 220)

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