C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de prenons dans 7FMR 
109 attestations 
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[1] Mais prenons oreQu'el ait de lui quelque peu de memoire. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 182)
[2] Mais retournons Au droit propos qu'a present demenons Pour les partis que nous deux soustenons De l'amoureux tourmenté, et prenons Que ainsi advieigne Que hors du cuer Jalousie revieigne Et quelque bien ou reconfort lui vieigne Par quoy du mal passé ne lui souvieigne. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 187)
[3] Et est Rethorique conjoincte A l'art de Gramatique et jointe, Car, quant Gramaire apprenons, Science de parler prenons, Et Rethorique si apprent A prononcier ce qu'on comprent ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 132)
[4] Avant que plus oultre je procede en ceste matiere, me plaist, comme chose expedient, entrer en un autre suppost, qui assez est pertinent, et, à propos du loz et gloire de nostre prince, de qui traittons,trestout ainsi comme qui vouldroit descripre un arbre solempnel le plus hault et notable du monde, en la louenge de lui seroit parlé de la bonté, doulceur et vertu du fruit, et aussi de la beauté, verdeur et porprise de ses grandes et espandues branches et fueilles, me semble qu'assez appertient parler aucunement en nostre traictié du beau fruit et belles branches de l'arbre, dont cy-devant avons ja parlé de la racine, ouquel dit arbre et plante nous prenons la matiere et motif de ce present volume, ce est le sage roy Charles, dont sailli fruit bel et bon (que Dieu par sa grace vueille augmenter et sauver en toute bonne convalescence et vertu), ce sont ses tres dignes et haulz enfens, le roy Charles, qui à present regne, et Lois, monseigneur le duc d'Orliens, son frere. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 133)
[5]Item, que ce puisse servir au propos d'un chascun homme a entendre moralement : le grant ymage, que nous entendons pour homme, par son aspiracion, c'est asavoir par ses desirs, attrait acoustumance, laquelle chet es mains de l'ombre que nous prenons pour vie humaine. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 5)
[6]Item, que estre puist dit pour le royaume de France, ce puet ainsi exposer l'ombre que nous prenons pour foi : prist France et la mist en la gueule de l'Eglise et tant la laissa quiere que elle fu enfantee ou ventre de la terre, c'est ou cuer de la terre, si comme est assis ce noble royaume ou millieu de vraie foi. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 6)
[7] Ce que li corps ne puet tracier, Puet il par pensée embracier, Et s'assez gens n'a en son lieu, Il puet tous seulz parler à Dieu:Que nous vault, se pour hoirs avoir Prenons femme, pour concepvoir Grande multitude d'enfans? (DESCH., M.M., c.1385-1403, 68)
[8] Chassons la, prenons autre mere, Car trop nous a esté amere; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 171)
[9] Or prenons la cause finale D'un autre pechié perilleux, Non reparable et merveilleux, C'est que se femme mariée A sa voulenté variée Si qu'a autre change son lit Et en procurant son delit La semence estrange reçoit Et de tel estrangier conçoit Un enfant né en mariage, Concevez les maulx et la rage Qui puelent de lui advenir, Dont je vueil aucuns espanir: Premierement la femme peche Contre loy, qui a ce s'aleche; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 347)
[10] Madame, qui darriere lui veoit ses femmes rire, s'en tenoit le plus qu'elle pouoit, si lui dist: "Or bien, sire, prenons qu'il soit ainsin con vous dictes: en ces quatre jours avez vous dame choisie? (LA SALE, J.S., 1456, 12)

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