C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de prenois dans 7FMR 
3 attestations 
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[1] O saint prophete David, tu prenois bien ceste abusion en esperit, quant, en parlant de ceulx qui usurpent le sanctuaire de Dieu ainsi que leur propre heritage, tu les condampnas a estre comme la roee, dont le dessus revient desoubz, et comme l'estouble devant le vent, qui n'a point d'arrest ne de duree. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 57)
[2] Crainte te rendz tout suspect, sy tu n'oeuvres L'entendement a ce que tu recueuvres Quelque fiance, Car si chacun prenois en deffiance,Sans t'asseurer, je dirois donc : « Fy en ce Qu'avec aulcun ne trouvoys alliance. (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 81)
[3] Tiens toy plus bas : Suffise toy de petit et t'esbas, Car si tu n'as en tout bien que deux bas, Plus eureux es que sy prenois debats Pour plus avoir Honneurs, offices, richesses et avoir, Que tu ne peux sans dangier recepvoir. (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 82)
[4] Tes serviteurs te donnoient injures, et tu prenois tout en simplesse. (S182, 57)
[5] Car si je prenois autre mary, il conviendroit que je l'aymasse lors autant que le premier, ce qui n'est possible, veu que mon premier mary a eu ma virginité. (S182, 208)
[6]- Car si je prenois espoux, disoit elle, ce seroit pour ses richesses, force, ou beaulté. (S182, 208)
[7] Et si ung mauvais mary je prenois, ce me seroit chose griefve, le mauvais apres le bon prendre. (S182, 214)
[8] Ainsi que je la prenois à l'adventure, ne doubtant pas toutefois d'avoir hoste pour y mectre. (S583, 143)
[9]Traitant du mariage des sauvages, je diray comme leurs enfans sont accoustrez dés leur naissance : mais pour l'esgard des grandets au dessus de trois ou quatre ans, je prenois sur tout grand plaisir de voir les petits garçons qu'ils nomment Conomi-miri, lesquels fessus, grassets et refaits qu'ils sont, beaucoup plus que ceux de par-deça, avec leurs poinçons d'os blanc dans leurs levres fendues, les cheveux tondus à leur mode, et quelque fois le corps peinturé, ne failloyent jamais de venir en troupe dansans au devant de nous quand ils nous voyoyent arriver en leurs villages. (S746, 233)
[10] Estant donc vers le tas de ces corps morts, en nombre d'environ cent cinquante, les povres femmes esplorées à l'entour, recognoissant chacune son mari et ses parens, quelques unes, voyant le soing que j'en prenois, me prierent, qu'au moins je leur permisse de les ensevelir dans des linceulx : ce que pitoyablement j'accordai à toutes celles qui en voulurentainsi user. (S746, 589)

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